Recyclage des déchets pneumatiques en meuble: Une passion pour Wendinda Aubin KABORE

Ils sont nombreux ces jeunes soucieux de la préservation et la protection de l’environnement au Burkina Faso. Apporter sa contribution dans la chaîne de protection de l’environnement en recyclant les déchets plastiques en objet et en meuble utilitaire pour le bien-être et le confort des populations, tel est l’objectif de ces jeunes. Parmi cette jeunesse entreprenant dans le recyclage des déchets pneumatiques, se démarque Wendinda Aubin KABORE, éco-entrepreneur et responsable de WAK Disign. Le Magazine Cité Elégance dans sa dynamique de vulgarisation des métiers évoluant dans le recyclage des déchets, a bien voulu tendre son micro à W.A.K  pour le présenter au public.

Wendinda Aubin KABORE (W.A.K) est un jeune médecin en formation qui évolue dans le domaine du recyclage de pneus usés depuis 2019. En effet, l’idée lui est venue à l’esprit au cours d’une journée de salubrité et sur les réseaux sociaux avec les devanciers. «Je me suis dit qu’on pouvait  utiliser  des pneus pour faire des poubelles ou des pots de fleurs et en murissant la réflexion, chaque jour, je pensais à une innovation », a-t-il expliqué.

Transformer les pneus usés en meubles n’est plus un secret pour Wendinda Aubin KABORE. A partir des pneus, il arrive à confectionner des meubles hors du commun,  différents des meubles en pneus qui sont déjà sur le marché. Des salons de mariages ; des aquariums ; des meubles pour  télé ; des tables basses personnalisées, sonores et lumineuses ; des poufs ; des pots de fleurs et bien d’autres sont entre autres ce qu’il sait faire.

Il faut retenir que le prix de ces articles varie l’un à l’autre et des caractéristiques. « Par exemple, les tables vont de 7000f à 80000f  en fonction des modèles et des designs », a fait savoir WAK. Pour fidéliser ses clients et clientes, il leur fournie des meubles de très bonne qualité. Selon lui, les clients sont toujours satisfaits et renouvellent les commandes car ils sont intéressés davantage. « Des fois, nous n’avons pas de temps de repos à cause des commandes. Je me dis que si les clients reviennent c’est parce qu’ils sont satisfaits dès la première livraison », a-t-il soutenu.

Comme tout entrepreneur, WAK rencontre certaines difficultés. Il s’agit du prix des meubles  que la clientèle trouve exorbitant pour des pneus usés, le marketing et la communication, le financement et la collaboration avec ses employés.

Au cours des échanges, il a laissé entendre que pour le moment, il n’a jamais eu de l’aide venant des institutions financières malgré qu’il postule à des fonds d’appui. Néanmoins, il encourage les jeunes à toujours persévérer dans ce qu’ils font. Cependant, il déplore le manque de communication sur les offres de financement et d’appel à projet. «  A peine tu entends une information, tu te rends compte que la date limite est déjà proche », a-t-il dit. Par contre, il tient à féliciter le gouvernement pour tous les efforts fournis afin d’encourager l’entreprenariat des jeunes.

Pour finir, W.A.K remercie sa clientèle pour la confiance chaque fois renouvelée et le Magazine qui lui a donné une occasion de s’exprimer.

Assata SINARE  

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