L’association Elipse et ses partenaires ont organisé une conférence en présence des hommes de médias ce jeudi 01 avril 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était d’informer l’opinion publique du lancement de l’atelier d’initiation et de renforcement de capacité au profit de 10 femmes humoristes issues des régions du Burkina. Ladite conférence s’est tenue sous le leadership de la présidente de l’association, Augusta PALENFO.
Ce sont au total 10 femmes issues des régions du Burkina Faso qui recevront une formation en humour du 1er au 09 avril 2021 au niveau de l’espace culturel Napambeogo à Ouagadougou. Cet atelier de formation en humour est l’œuvre de l’association Elipse, soutenue par le Fond de Développement Culturel et Touristique et du Bureau de la coopération Suisse.
A la question de savoir pourquoi avoir initié une telle formation, la présidente de l’association Elipse, Augusta PALENFO soutient que tout est parti d’un constat qui atteste que les femmes ne sont pas nombreuses dans le domaine de l’humour au pays des hommes intègres. « Il était important et nécessaire de proposer un cadre de formation pour encourager et favoriser l’adhésion de la gente féminine dans le domaine de l’humour au Faso », dixit la présidente.
Il faut noter que durant 10 jours, il sera question selon le formateur Aimé BAYALA (Babenda) du groupe génération 2000 du renforcement des techniques vocales, de la respiration, de la concentration, du jeu d’acteur, de l’occupation scénique et de l’écriture du texte comique.
Force est de reconnaitre que ces 10 femmes ont été retenues à l’issu d’un appel à candidature qui est composé d’une courte vidéo et d’un curriculum vitae. Pour Daisy, candidate retenue, c’est une occasion de s’essayer en humour. « J’aime mettre la joie autour de moi. Plusieurs personnes m’ont dit que je peux être humoriste parce qu’il trouve que je fais rire le monde autour de moi. C’est ainsi que j’ai décidé d’essayer pour y voir clair », a laissé entendre Daisy.
Du reste, la présidente de l’association Elipse soutient que le projet de formation ne s’arrêtera pas à la restitution parce que deux personnes parmi les 10 femmes formées poursuivront l’aventure de l’humour à travers des spectacles et des festivals et ce serait une occasion de faire leur promotion.
Ismaël KIEKIETA