Le ministère de l’environnement a organisé ce vendredi 14 aout 2020 une conférence de presse à Ouagadougou. Cette conférence a pour objectif de sensibiliser la population sur la plantation des arbres afin de limiter les effets de la désertification. Cette conférence s’est tenue sous le leadership du représentant du ministre de l’environnement Nestor Batio Batière.
Au Burkina Faso, selon les données du ministère en charge de l’environnement, de milliers d’hectare de terres sont perdus chaque année sous plusieurs effets climatiques et anthropiques. Cette situation compromet dangereusement le développement du pays. C’est pour cette raison que la journée de l’arbre a été instaurée en 2019 en vue de restaurer le couvert végétal du Burkina sur toute l’étendue du territoire.
Conscient de l’importance de l’arbre en général, et pour le Burkina Faso en particulier le PTR CC du CAMES a décidé d’apporter sa contribution en mettant en exergue quelque résultats de recherche ayant trait à l’arbre, à travers le présent panel sur le thème de la 2e édition. Afin d’assurer durablement la gestion des ressources naturelles et environnemental, trois sous thème sont développé, l’importance de l’arbre pour l’homme et son environnement, l’intervention de l’arbre dans les soins et santés humaines et animal et le rôle de l’arbre dans la résilience au changement climatique.
Selon le maître de recherche à l’INERA département environnement et forêt, Dr Belem Mamounata, il s’agit d’interpeler les uns sur le thème de la 2e édition de la journée nationale de l’arbre qui porte sur l’arbre, la santé et la résilience climatique. Pour elle, il s’agit de se regrouper entre chercheurs pour échanger et réfléchir sur la thématique abordée afin d’améliorer la gestion de l’arbre sur lequel on trouve plusieurs vertu. Notamment sur le plan alimentaire, cosmétique et artisanal.
Pour le Pr André Jule, il faut noter que l’objectif de ce panel, c’est d’amener les participants à prendre bien conscience de l’importance de l’enjeu. La journée nationale de l’arbre qui relève d’une volonté gouvernemental et les différentes programmes thématiques développer par le CAMES viennent à point nommé parce que bien attendu l’arbre à une importance considérable et est au cœur de la biodiversité et de l’écosystème. Toutes perturbations de l’écosystème entrainent des catastrophes et l’homme dans sa diversité de se battre pour la protection de l’environnement.
En rappel, il faut noter qu’en instituant cette 2e édition, le gouvernement veut atteindre un résultat, celui de voir le Burkina Faso, devenir un pays résolument engagé à améliorer et diversifier son potentiel ligneux à l’instar d’autres pays et la sous-région.
Aminata SANFO (Stagiaire) et Alida SOME (Stagiaire)