Comme la plupart des pays africains, le Burkina Faso fait face à la problématique de l’environnement. Pour ce fait des mesures fermes ont été entreprises pour tenter de limiter l’impact négatif des activités de l’homme sur son environnement. Si tous sont unanime sur les efforts que fait le gouvernement en la matière, il demeure que beaucoup reste à faire. Ainsi la loi 017- 2014 portant sur l’interdiction de production, commercialisation et distribution des emballages et sachets non-biodégradables peine à être respectée par les burkinabè. Le magazine Cité Elégance dans son rôle régalien apporte sa critique méliorative quant à l’application effective de la loi portant les sachets plastiques.
Le Burkina Faso à l’instar des autres pays africains est confronté à des problèmes environnementaux lié à la prolifération des sachets plastiques non biodégradable. Pour ralentir ce phénomène au pays des hommes intègres, l’Assemblée Nationale a adopté une loi portant sur l’interdiction de production, d’importation, de commercialisation et de distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables sur le territoire national. Une loi adoptée en mai 2014 et entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2015 pour préserver le cadre de vie des populations ainsi que le milieu naturel. Malgré l’avènement de cette loi, la situation ne fait que s’aggraver. Partout dans les restaurants et les supermarchés, on retrouve toujours des sachets plastiques en grand nombre. La question principale qui se pose c’est la différence entre un sachet plastique biodégradable et non biodégradable.
Nombreux sont les burkinabè qui n’arrivent pas à faire clairement la différence entre un sachet biodégradable et un sachet non-biodégradable. En effet, ils sont nombreux ces commerçants importateurs de sachet qui ne savent pas faire la différence entre la nature des sachets. La plupart des commerçants se contentent uniquement de l’étiquette « Biodégradable » qui est posée sur la marchandise.
Au Burkina Faso, environ 30% du bétail meurt chaque année après avoir avalé des sachets plastiques. Au vue de tout cela, la responsabilité des autorités politiques Burkinabè est plus qu’engagée. Du renforcement de la sensibilisation pour le changement des comportements aux journées de salubrité en passant par l’implication des médias, de nouvelles actions doivent être envisagées pour permettre l’application effective de la loi 017-2014.
Il conviendrait pour la postérité que le ministère de l’environnement et ses collaborateurs redoublent d’efforts dans la promotion de l’utilisation des sacs organiques réutilisables, des sachets biodégradables et aussi des paniers pour minimiser l’utilisation des sachets plastiques dans les échanges. Il faut travailler à inculquer l’esprit d’écocitoyenneté.
Aminata SANFO (stagiaire)