Il y a deux ans de cela le ministère de l’urbanisme et de l’habitat lançait un message à l’endroit des souscripteurs des zones d’activités commerciales et administratives(ZACA) portant valorisation des parcelles sur ledit projet. A ce jour, face à la menace de retrait des parcelles non viabilisées, le constat est clair, les propriétaires terriens ne ménagent aucun effort quant à la mise en valeurs des différentes parcelles. Le magazine Cité Elégance soucieux du caractère attractif de la ville de Ouagadougou, a fait un constat sur l’exécution du projet ZACA qui dans son plan architectural donne un nouveau visage à la commune de Ouagadougou.
La menace de retrait des parcelles du projet ZACA produit ses effets sur le terrain. En effet, cette annonce à bouger les lignes et les chantiers ne font que se multiplier. Cependant, il est nécessaire que le ministère de l’habitat et de l’urbanisme suive de près ceux qui se contentent uniquement de la réalisation des clôtures avant de prendre la poudre d’escampette.
Le ministère de l’habitat et de l’urbanisme avait donné un mois aux attributaires de la zone ZACA pour la mise en valeur des terrains acquis conformément aux cahiers des charges et cela, sous peine de retrait. Ce qu’il faut retenir, c’est que les délais de mise en valeur sont largement dépassés. Situés au cœur de la ville, ces grands espaces servent de dépotoirs pour les populations. Toute chose qui concourt à ternir l’image de la ville.
Aujourd’hui, le constat est clair, certains propriétaires sont sortis de leurs silences pour mettre en valeur leur parcelle. Le projet ZACA est à nouveau actif, les constructions s’enchainent et la ville se fait déjà une nouvelle image. Les terrains jadis vides sont occupés, les clôtures sont dressées pour la plupart et les travaux de fouilles sont en cours.
En rappel, selon le Ministère, ils sont au nombre de 181 attributaires qui n’avaient rien entrepris et qui sont sous la menace de retrait. L’espace du projet ZACA, délimité en 1985 comme territoire du projet de restructuration de la zone commerciale couvre une superficie de 200 hectares. Des 200 hectares, 85 hectares sont concernés par le plan-masse, 280 parcelles devraient être dégagées et destinées à la promotion immobilière en plus des 6 parcelles d’équipements.
Dans l’ensemble, il faut encourager les propriétaires terriens à redoubler d’effort pour respecter leur engagement vis-à-vis du cahier de charge en mettant en valeur les terrains acquis.
Alida SOME (stagiaire)