La huitième session nationale pour la protection sociale, qui s’est tenue sous le thème : « Alignement de l’ensemble des intervenants en soutien aux populations vulnérables du registre social », offre l’opportunité d’évaluer le progrès réalisé en matière de protection sociale au Burkina Faso. C’est un moment de mécanisme efficace et pérenne pour réduire de façon significative la vulnérabilité des populations face aux différents chocs exogènes. Il faut retenir que cette session se tient dans un contexte particulièrement difficile marqué par d’énormes défis dont le défi sécuritaire, la pandémie de la COVID-19.
Pour le premier ministre Joseph Marie DABIRE, tous ces facteurs constituent non seulement des éléments d’aggravation de la vulnérabilité des populations, mais aussi un terreau favorable à l’effritement de la cohésion sociale. Il a soutenu que conformément à la vision du président du Faso qu’aucun burkinabé ne doit être un laisser pour compte dans le processus de développement de notre pays. « Nous devons plus que jamais travailler d’arrache-pied à développer des mécanismes innovants et efficaces, à apporter des solutions immédiates et pérennes aux préoccupations de nos braves populations, surtout celles en situation de vulnérabilité. », a laissé entendre le premier ministre.
En vue de réponse favorable aux besoins des ménages vulnérables ciblés, un programme national de réponse a été élaboré, avec quatre composantes intégrées ayant pour objectif principal l’amélioration de leur condition de vie. En termes de résultats, la présente session recherche à travers la mise en place du registre social une synergie d’action permettant à l’ensemble des acteurs de jouer pleinement leur rôle de protection des groupes vulnérables. La session offre, en effet, l’opportunité à tous les acteurs de terrain, d’utiliser et de partager un même système de gestion des informations des populations cible au plan national.
Du reste, avant de clore son propos, le premier ministre a insisté particulièrement sur les efforts collectifs et individuels qui doivent prévaloir afin que le Burkina Faso puisse faire face aux défis actuels de son développement.
Alida Yibar SOME et Charlemagne BILGO (stagiaires)