Le reboisement est un facteur réputé favorable à une résilience écologique du boisement. Ceci se fait au détriment de la régénération naturelle et de la diversité génétique des arbres. Au pays des hommes intègres le moment propice pour le reboisement est le mois d’août. En effet, le Burkina Faso fait une pleine entrée dans le mois d’août, une période favorable à la plantation des arbres, particulièrement marqué par la pluviométrie et l’équilibre de la température. C’est dans cette logique que le magazine Cité Elégance a bien voulu interpeller ses lecteurs à la nécessité de planter utile et au bon moment des arbres pour participer activement à la sauvegarde de l’environnement.
La dégradation accélérée des ressources naturelles contribue à une extrême fragilisation des écosystèmes forestiers. Dès lors, il est impératif que des opérations de reboisement soient menées sur toute l’étendue du territoire burkinabè au bon moment afin de lutter contre la désertification et de faire de l’arbre un moyen d’amélioration du bien-être. Le mois d’août est en réalité un mois par excellence propice pour la plantation des arbres aussi bien en campagne comme en ville. En effet, sa bonne pluviométrie et sa température ambiante favorise la croissance des arbres. Il est vrai que le gouvernement burkinabè ne ménage aucun effort dans les opérations annuelles de reboisement, mais l’essentiel réside dans la période de plantation, la promotion des espèces locales adaptées aux sites de reboisement, l’entretien des plants mis en terre et un suivi régulier.
Selon un adage africain, l’arbre c’est la vie et la vie de l’homme dépend de son milieu naturel. D’où la nécessité de planter utiles pour sauvegarder l’humanité entière. En effet, les arbres regorgent beaucoup de potentialités et de vertus. Planter un arbre, c’est donner de l’air pur à respirer et rendre nos espaces verdoyants et vitaux.
Du reste, le peuple burkinabè est invité à faire du slogan « un ménage un arbre, le mois d’août » une réalité et un défi. Toute chose qui va contribuer à l’équilibre environnemental et au bien-être de la société dans un plan d’ensemble. Il convient alors pour les populations du Burkina Faso, pays à climat tropical d’agir et de s’investir de façon individuelle et collective dans le domaine écologique.
L’écocitoyenneté commence par la sauvegarde de l’environnement.
Charlemagne BILGO (Stagiaire)