Le ministère de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles a organisé une assemblée générale des centrales d’approvisionnement en intrants ce mercredi 24 juin 2020 à Ouagadougou. Cette assemblée intervient dans le cadre de l’adoption du projet d’une Centrale d’Approvisionnement en Intrants et en Matériels Agricoles (CAIMA) au Burkina Faso. Le secrétaire général dudit ministère, Lamourdia Thiombiano, a eu l’honneur de présider cette assemblée générale.
Mieux connaitre le projet CAIMA, notamment sur la forme juridique unanimement convenue, telle a été la principale mission de l’assemblée générale. Le projet CAIMA va contribuer considérablement à l’amélioration de la productivité et de la production agricole du Burkina Faso. En effet, il faut noter que le projet permettra aux agriculteurs d’avoir accès à des intrants et des matériels agricoles de qualité, en quantité suffisantes, à des prix accessibles et en temps opportun.
La création de la CAIMA au Burkina Faso est justifiée par la volonté du gouvernement de mettre à la disposition des acteurs du secteur privé un instrument efficace leur permettant d’acheter des engrais, des semences, et du matériel agricole. Mais surtout, de les mettre à la disposition des agriculteurs à des conditions d’accessibilité géographique et financière avantageuses. L’assemblée générale consécutive de la CAIMA des orientations et des conditions d’adhésion seront données à la centrale.
Pour le secrétaire générale du ministère de l’agriculture, Lamourdia Thiombiano, la CAIMA va contribuer à résoudre trois problèmes principaux. Il soutient qu’il s’agit de rendre les intrants plus accessibles, de décentraliser les magasins pour faciliter l’accès au niveau régional et enfin la mise en place d’un instrument de régulation qui permet un suivi. « La CAIMA regroupe l’Etat et plusieurs partenaires techniques et le gouvernement a voulu que la centrale soit créée de façon officielle à travers une assemblée générale consécutive pour permettre son opérationnalisation », a-t-il ajouté.
Quant au président de la chambre régionale du centre-sud, Eric Zougmore, il a affirmé que la création apportera une plus-value aux activités agricoles du Burkina Faso. Il a réaffirmé le sentiment de joie qui l’anime parce que la création de la CAIMA sera un ouf de soulagement pour les différents partenaires techniques.
En rappel, ce projet s’inscrit au niveau de l’axe 3 du programme national de développement économique et social, précisément au point relatif à la facilitation de l’accès aux intrants, équipements et financements. Toute chose qui contribuera à accroitre l’offre en intrants et matériel agricoles.
Ismaël KIEKIETA