Action humanitaire : le Ministère de la femme apporte des éclaircissements sur le rapport de Oxfam

Le Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire (MFSNFAH) a convié la presse ce vendredi 19 juin 2020 à Ouagadougou pour apporter des éclaircissements sur le rapport publié par l’ONG OXFAM le 4 juin dernier. Cet échange avec la presse a permis de mieux comprendre le traitement des Personnes Déplacées Internes (PDI) par le gouvernement et les partenaires humanitaires.

Dans le but d’interpeller les décideurs afin de sauver des vies, Oxfam publie régulièrement des rapports d’étude sur la situation des personnes démunies. C’est dans ce cadre que s’inscrit cette dernière étude faite sur les besoins des femmes déplacées internes et des populations hôtes, sur les perceptions du rôle de la femme dans la construction de la paix.

Suite à la publication de ce rapport par Oxfam le 4 juin dernier, la ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire, Marie Laurence Marshal/Ilboudo a bien voulu apporter plus de clarification aux affirmations mentionnées dans ledit rapport. Selon elle, le rapport publié par l’ONG OXFAM relève des atteintes aux droits fondamentaux des femmes qui pourraient occasionner le discrédit dans les sites d’accueil des Personnes Déplacées Internes (PDI). Elle soutient que ce rapport ne mentionne pas les acquis importants engrangés par le gouvernement et les partenaires humanitaires.

Il s’agit entre autres de :

-la mise en place d’une base de données désagrégée mensuellement actualisées sur les personnes déplacées internes ;

-la sensibilisation continue sur les sites d’accueil et dans les communauté hôtes sur la lutte contre la stigmatisation, sur les violence basées sur le genre et les droits de la femme et la fille ;

-La sécurisation des sites d’accueil formels

-la mise en place de services d’appui psychosociale des personnes déplacées internes qui permet sur les sites d’accueil la prise en charge des femmes victime de violence ;

-l’établissement gratuite de carte nationale d’identité au profit des PDI

Au-delà des résultats acquis, le MFSNFAH reconnait en outre que de nombreux défis en matière de protection demeurent. « Je voudrais réitérer ma ferme détermination et celle du gouvernement à travailler avec l’ensemble des partenaires pour renforcer la protection des PDI et des populations en général dans le cadre de la gestion efficace de la crise humanitaire dans le pays », a promis la ministre.

Pour terminer, Elle a insisté sur l’importance de l’établissement de la carte d’identité nationale au profit des femmes.

Zonouhan LAYA et Aminata SANFO (Stagiaire)

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