La 1ère édition de Ouaga Digital Show bat son plein. En marge de ce digital show, Focus Digital a organisé un panel ce vendredi 21 juin 2019 au SIAO à Ouagadougou sur les produits made in Burkina. L’objectif de ce panel est de faire la promotion des produits locaux en faisant ressortir les enjeux et les perspectives les concernant.
Le panel organisé parFocus Digital,ce vendredi 21 juin 2019, a été animé par deux experts du domaine. Il s’agit de la directrice de la promotion du commerce électronique de la direction générale du commerceMme LydieZongo/ Sanon et du fondateur de Ecodata, M. Alexandra Al-Hassan Kabré. Pour introduire le panel sur le thème : «les produits made in Burkina : enjeux et perspectives » , les panelistes sont allés d’abord des difficultés qu’il ya en faisant l’étude de l’existant, ensuite ils ont trouvé les enjeux qu’il y a et enfin quelles peuvent être les perspectives à travers la question de contribution du digital pour la valorisation des produits made in Burkina en agissant sur la visibilité, la communication, la connaissance des produits et de leur position mais également les mixtes marketing(l’ensemble des éléments qui compose le marketing des produits made in Burkina notamment la qualité, les emballages, la traçabilité, le prix et la chaine d’approvisionnement).
Selon M. Alexandra Al-Hassan Kabré le principal enjeu c’est la connaissance de soi. « Il faut se connaitre soi-même, savoir ce qu’on fait, qu’elle est la position qu’on occupe pour mieux se positionner ou on se fait submerger. Le commerce digital c’est beaucoup une question de confiance et c’est cette confiance qui doit être bâtie entre le trader et les consommateurs qui se retrouvent partout dans le monde.», a-t-il laissé entendre.
Pour MmeZongo le digital permet tant soit peu de réduire les barrières d’accès au marché et l’expansion des marchés au-delà des frontières. «Plusieurs actions sont menées par le gouvernement burkinabè pour promouvoir le commerce digital en témoigne l’existence d’un département en charge de l’économienumérique et la création d’une direction exclusivement dédiée à la promotion du commerce électronique et aussi le processus de digitalisation en cours dans l’administration publique », a-t-elle expliqué.
En termes de difficultés, ils ont relevé que le taux d’utilisation de Facebook et du digital n’est pas aussi énorme malgré la jeunesse de la population (ndlr : 65% de la population burkinabè. Aujourd’hui avec 60% de taux de pénétration de Smartphones, cet outil demeure faiblement utilisé dans le e-commerce. « La faiblesse d’utilisation des smart phones est une difficulté mais constitue également une opportunité », a soutenu le modérateur, M.BoureimaMaiga. En termes d’enjeux, ils ont remarqué qu’il y a effectivement cette globalisation avec l’internet et il n’y a plus de frontière et que c’est ce qui fait que la zone d’intervention devient beaucoup plus vaste si bien que les compétions et la concurrence sont très rudes. Pour pouvoir mieux valoriser les produits via le digital, quelques conseils ont été donnés en terme de paquet Ging : comment rendre beaucoup plus accueillant son produit, avoir un emballage qui sied, comment cibler ses potentiels clients, etc.
En rappel, Ouaga digital show ayant ouvert ses portes au public ouagalais le 20 juin pour cette 1ère édition, ferme sa vitrine des Start-Upeurs ce 21 juin. Rendez-vous est pris pour la prochaine.
Assata SINARE