Ces dernières années, dans la capitale politique du Burkina Faso, les citadins déplorent l’abandon ou une négligence de la gestion des espaces verts et des jardins publics. Pourtant, ils s’inscrivent dans le cadre de l’embellissement de la ville, de la sauvegarde de l’environnement et de la lutte contre la désertification au pays des « Hommes intègres ». Le citoyen lambda se pose la question de savoir s’il existe réellement une politique de gestion desdits espaces verts et jardins au Burkina Faso et singulièrement à Ouagadougou. Le Magazine Cité Elégance.net, spécialisé dans le domaine de la promotion des villes braque ses projecteurs sur l’entretien de ces espaces verts et des jardins publics de la ville de Ouagadougou.
Censés contribuer à agrémenter les loisirs des populations bénéficiaires, il est fort déplorable de constater une déviation des objectifs des espaces verts et des jardins publics. En effet, ces terrains sont abandonnés, envahis par de hautes herbes et toutes sortes de bestioles qui constituent un danger par moment pour les riverains. C’est le reflet d’un paysage pitoyable à l’image d’un champ de maïs abandonné. Il faut noter que très peu de ces espaces sont entretenus et aménagés comme il se doit. Ceux qui le sont aussi connaissent d’autres types de problèmes tels l’entretien des infrastructures et la gestion. C’est vraiment triste de constater que l’aménagement de ces espaces fait qu’ils ressemblent plus à des débits de boissons et leur gestion laisse à désirer. C’est un haut lieu de perversion des mœurs. Les jardins publics et espaces verts sont abandonnés parce que les gérants dénoncent une augmentation des prix et la fermeture arbitraire par les autorités communales pour faute de contrat. Même si ces espaces constituent un dortoir pour les fous et les délinquants, il faut souligner avec insistances que ce ne sont pas leurs objectifs spécifiques.
L’urbanisme écologique doit être une réalité au Burkina Faso quand on connait les conséquences du changement climatique. Vous conviendrez qu’une bonne politique de gestion des espaces verts pourrait constituer une bouffée d’oxygène pour le développement économique et culturel. Pour cela ces lieux doivent être entretenus et protégés. L’espace vert et le jardin public remplissent une fonction récréative, sanitaire, éducative, sociale, culturelle et économique. Ce sont des surfaces réservées pour accueillir une végétation dans une agglomération urbaine. En termes d’équilibre naturel, le végétal en ville joue un rôle sur la biodiversité et la régulation thermique.
Citoyens comme autorités nous sommes tous responsables sur le danger qui plane sur les espaces verts et les jardins publics dans nos villes.
Ismaël KIEKIETA
bonsoir. puis avoir une idée sur la date de puplication