Cité universitaire de la Patte d’Oie : La dégradation des bâtiments nouvellement réhabilités

A moins d’une année de la réhabilitation de la cité universitaire de la Patte-d’Oie, les bâtiments sont déjà dans un état de dégradation. C’est le constat que l’on peut faire en visitant ladite cité.

Aussitôt réhabilités, aussitôt en état de délabrement ! Des malfaçons sont constatées sur les bâtiments de la Cité universitaire de Patte d’Oie. Le 24 novembre 2017, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, le Pr. Alkassoum Maiga procédait au lancement des travaux de réhabilitation de la cité universitaire et la joie se lisait sur le visage des résidents. Mais quelques mois après la réfection c’est toujours la même « galère ». Les résultats de durabilité et de qualité ont été en deçà des attentes. A moins d’un an de sa réhabilitation, la cité est déjà dans un état de dégradation et cette situation est incompréhensible. Le constat est amer : de fréquentes pannes de robinets ; des portes, des carreaux brisés ; des plafonds en lambeaux et des latrines bouchées. Des fissures, des trous dans les chambres, l’humidité des murs sont entre autres les imperfections qu’il est donné de constater.

Il n’y a pas très longtemps le chef de chantier de l’entreprise chargée des travaux, M. Christophe Abouti avait laissé entendre : « Nous avons tenu compte de tous les facteurs dans la réhabilitation et il faut que les étudiants sachent que ces bâtiments sont pour eux et aussi pour des générations à venir ». Ces propos contrastent avec la réalité.

Face à ce constat non reluisant, il est temps que les autorités universitaires et singulièrement les responsables du CENOU prennent leurs responsabilités. S’il y a lieu de reprendre certains travaux que l’entreprise joue son rôle afin de stopper la dégradation des bâtiments de la cité universitaire de Patte d’Oie.

En rappel, d’un coût total de 250 640 585 francs CFA, le projet devait être réalisé sur une période de deux mois.

                                                                                               Assata Sinaré et Safoura Nikiema (stagiaires)

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