Suite à l’ultimatum lancé par le Ministère de l’Urbanisme et l’Habitat, les propriétaires des parcelles vides de la ZACA s’attellent pour respecter le délai d’un mois fixé.
L’ultimatum lancé aux propriétaires de la ZACA par le Ministère de l’Urbanisme et l’Habitat n’est pas tombé dans l’oreille du sourd. Des parcelles qui jadis étaient transformées en dépotoirs et même un lieu d’insécurité sont aujourd’hui déblayées pour faire place à l’édification de futurs bâtiments. Pourtant depuis 2003, des populations ont été déguerpies pour en faire une zone commerciale et administrative. Depuis cette période, c’est le silence radio de la part de certains propriétaires qui ont délaissé leurs parcelles. Toute chose qui ne donnait pas une bonne image du centre de la capitale du Burkina Faso.
Suite à la note du Ministère de l’Urbanisme et l’Habitat visant le retrait des parcelles non mises en valeur dans un délai d’un mois, l’on constate un début des travaux dans cette zone. Les attributaires éclipsés font surface. Le constat est clair, la ZACA est en chantier : un bulldozer par là et des ouvriers par ci. Certains sont en phase de nettoyage pour marquer leur présence et d’autres sont à l’étape de construction à proprement dit. La mise en valeur de ces parcelles donnera une meilleure mine à cette zone située cœur de la ville de Ouagadougou.
Il est à espérer que le Ministère tiendra parole quant au respect strict de la mesure édictée. Avec la problématique de lotissement au Burkina Faso de façon générale et à Ouagadougou en particulier ces genres de mesures sont à multiplier dans d’autres zones où il y a des parcelles vides en souffrance.
Kadilè SANA