La protection de l’environnement, ces dernières années, est plus qu’une nécessité pour l’humanité entière. Toutes actions allant dans ce sens est à encourager et saluer à sa juste valeur. Dans cette logique, nombreuses sont les entreprises qui ont su concilier la protection de l’environnement et leurs activités. Cité Elégance, le magazine de la cité émergente est allé à la rencontre du promoteur de Green Industry, Seydou Green Sankara pour inviter les autres entreprises à emboîter le pas.
L’engagement pour la protection de l’environnement de Seydou Green Sankara date depuis son enfance. Pour lui, « Green » est un surnom qui lui a été attribué pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il est un défenseur de l’environnement. Depuis son plus jeune âge il aimait protéger l’environnement au point où il n’avait pas le courage de couper un arbre peu importe sa nature ni sa situation. Dans son village au moment des défrichages des champs, il faisait tout pour ne pas faire partir du groupe qui coupait les arbres car il était difficile pour lui de couper un arbre. Pour illustrer son amour pour l’environnement il plantait beaucoup d’arbres : manguiers, eucalyptus…
Arrivée Seydou Green Sankara à l’université Pr. Joseph Ki ZERBO à Ouagadougou
Arrivé à l’université, il a mis en place une association dont les membres étaient appelés les « green fighters (les protecteurs de l’environnement). Même si cette association n’a pas pu réaliser de grandes activités mais elle a pu maintenir le cap de planter des arbres, et a contribué à appuyer les associations qui s’investissaient dans la reforestation. Le nom « green » est donc venu de cette association dont il était le responsable. Il affirme : « C’est vraiment un surnom qui me décrit et qui a le sens de la couleur, l’abondance la richesse ».
Les différents domaines d’intervention de Green Industry
« Green Industry » intervient dans trois (3) grands domaines. Il précise que même si certaines branches n’ont pas encore été exécutées, elles demeurent dans des futurs programmes.
Il y’a d’abord le volet service, qui prend en compte la traduction, l’interprétariat, des formations en langue, des traitements d’information et la motivation coaching des plus petits. Ensuite, il y’a le volet « agro », marqué par la production et la commercialisation des produits agricoles et forestiers non ligneux comme les agrumes en gros. Il faut aussi ajouter la vente des produits fruitiers d’ici ou importés avec divers partenaires.
Quelques difficultés rencontrées par le promoteur
Comme toute entreprise les difficultés ne manquent pas. Le promoteur dit à chaque difficulté, il trouve des solutions pour y faire face. Ainsi, la production a commencé en 2019 avant même la création de l’entreprise, mais elle a subi une chute suite à un litige sur un terrain de 12 hectares.
Cette situation a conduit à la recherche d’un nouveau site pour la production. L’entreprise est donc sur un nouveau site actuellement pour la relance de production fruitiers tels que les papayers, les oranges, les légumes.
Green industry veut rompre avec les anciennes méthodes de production
Le monde évolue à telle enseigne tous les domaines d’activités doivent également s’en adapter. Dans cette logique le promoteur affirme : « Ma politique ici c’est de rompre avec les anciennes méthodes, c’est-à-dire le défrichage des champs, la production des cultures saisonnières… Je préconise que l’on utilise des cultures, qui seront des arbres perpétuels, qui permettront de rendre le sol riche, serviront d’ombre, de bois, et par lesquels nous auront nos forêts et nos fruits. Cette rupture ne s’arrête pas seulement à l’étape de production. »
En guise d’exemple il dit :« Je peux prendre des citrons, des tangelos qui ont des arbres profitables à l’environnement, source de fraîcheur, d’ombre, de pluie, de fruits… Ce qui est contraire au maïs qui, après trois (3) mois tombent et deviennent inutiles. En clair, ma technique c’est d’utiliser des plantes pour notre consommation tout en les restituant.»
Green Industry commercialise des produits agro, il y a les produits forestiers non ligneux tels que le karité, le beurre bio, le beurre de karité et le beurre conventionnel avec des partenaires également.
Enfin, le dernier volet couvre les fermes des volailles et des petits ruminants qui est un projet en préparation pour le moment, a-t-il renchéri.
En gros, les trois grands volets du « Green industry » sont, d’abord les services qui concerne la traduction, l’interprétariat, les formations en langue, le traitement d’information et la motivation des enfants. Ensuite, le volet deux concerne « l’agro–business » qui couvre la production et la commercialisation de fruits et de légumes. Enfin, le troisième volet c’est la production animalière : volailles et petits ruminant.
Green Industrie dans l’avenir compte s’attaquer aux volets non encore engagés qui se situent dans le domaine de l’industrialisation. Ce sont le volet industrie agricole, la transformation et même les emballages.
Seydou Green Sankara souhaite une bonne et heureuse année 2022 à tout le monde entier et particulièrement le Burkina Faso. Il souhaite que la paix revienne vite partout au Burkina Faso afin que chaque citoyen puisse mener correctement ses activités.
Kadilè SANA