Ouvert le jeudi 11 novembre 2021, la première édition de la sape a pris fin ce samedi 13 novembre 2021. Trois jours durant, les acteurs et professionnels de la publicité et de l’édition ont pris part à ce salon qui fut riche en partage d’expériences, en découverte de talents dans les domaines de la publicité et des art graphiques. La cérémonie de clôture a été l’occasion de primer les vainqueurs du concours de la première édition de la SAPE.

Après trois jours d’activités, le Salon de la Publicité et de l’Edition s’est achevé ce samedi 11 novembre 2021 par la proclamation des résultats du jeux concours et de la remise des prix. Placé sur le thème général « les réseaux sociaux » dans un contexte de prolifération des réseaux sociaux surtout par les jeunes, ce concours avait pour objectifs de mettre l’accent sur les avantages et les inconvénients des réseaux sociaux. Le concours a pris en compte plusieurs catégories dans le domaine de la publicité à savoir la photographie, le graphisme et le montage vidéo.

Selon le promoteur du SAPE, Christophe YAMEOGO, ce salon a été pensé dans un contexte où ce milieu est ultra concurrentiel et c’est un milieu où les évolutions et les changements se font très vite. Également dans l’optique de pouvoir satisfaire les annonceurs qui font appel à leurs compétences. Il était donc nécessaire de se rencontrer, de discuter et pouvoir partager leurs expériences pour élever les niveaux de compétences afin de mieux répondre aux besoins du marché et aussi pouvoir mieux former les plus jeunes.

Au départ, 49 candidats toutes catégories confondues, seulement une œuvre a été primé pour chaque catégorie. C’est ainsi que Marthe Milda KABORE, étudiante en droit, ayant appris la photographie avec son père depuis l’âge de 11 ans fut primé vainqueur de ladite catégorie. C’est Steven LANYAN qui reçoit le premier prix de la catégorie œuvre en graphisme. Pour ce qui est de la catégorie montage vidéo, il n’y a eu aucun vainqueur ; car aucune œuvre ne répondant aux critères de sélection.

Pour le Dr Remi YAO, directeur de ISTC polytechnique de la Cote d’Ivoire par ailleurs membre du jury, ce salon était très important et avait sa raison d’être car ayant regroupé tous les acteurs de la communication. Ce salon est à encouragé pour que ce métier puisse exister pendant longtemps afin que les futures formations puissent être adapté à l’apparition des nouveaux métiers de la communication. Pour lui, tous les candidats dans l’ensemble ont bien abordé le thème, seulement quelques sur détails ils n’ont pas été vigilants, mais avec les différentes remarques du jury, ils reviendront plus fort pour les prochaines éditions.

Quant à Assane KIO, photographe de profession et également membre du jury, ce salon était très pédagogique car chacun a beaucoup appris et c’était attendu pour que tous les professionnels du métier de la publicité et de l’édition se rencontrent, ainsi que les étudiants, les amateurs et les passionnés de communication de venir s’imprégner de ce qui est vraiment cette profession et des opportunités qu’elle renferme. De façon globale en tant que membre du jury, il a remarqué qu’il y a beaucoup de compétences, mais malheureusement, des participants n’ont pas pris le soin de lire toutes les conditions qu’il fallait pour la compétition. Hormis cela, les œuvres reçues étaient de qualité ; le niveau était bon.

Les différents vainqueurs, quant à eux, le salon a été bien pensé, bien ficelé et a permis de dénicher certains talents, ils remercient les organisateurs d’avoir donné un cadre d’expression de talents aux jeunes. Ils disent être animé par des sentiments de joie et sont prêts à affronter une plusieurs autres éditions. Et pour le promoteur du SAPE, il dit être satisfait surtout du retour de cette première édition et tiendra compte des remarques et failles cette édition, afin de mieux préparer les éditions à venir. Et il remercie également les différents partenaires et personnes qui ont cru au projet, qui les ont soutenus et qui ont effectué le déplacement ; notamment la direction de ISTC polytechnique de la Cote d’Ivoire.

                                                               Madina Dao