La cérémonie d’ouverture de la 9è édition du Festival international de la liberté d’expression et de presse (FILEP) s’est tenue ce mercredi 10 novembre 2021 à Ouagadougou. Placée sous le thème « Au carrefour des crises sanitaire, sécuritaire, politique et des mutations technologiques, construisons des médias résilients au service des citoyens africains », le festival se tient du 10 au 13 novembre prochain. Plus de vingt pays sont représentés au FILEP 2021 pour soutenir le combat pour la défense de la liberté de la presse. Ladite cérémonie d’ouverture s’est tenue sous le leadership du ministre de la communication, Ousséni Tamboura et du vice-président de l’Assemblée Nationale (AN) Dramane NIGNAN représentant du président de l’AN.

La 9è édition du Festival international de la liberté d’expression et de presse (FILEP) se tient dans un contexte sécuritaire et sanitaire rendant l’exercice du métier de journaliste difficile.
Cette édition 2021 se tient sous le thème : « Au carrefour des crises sanitaire, sécuritaire, politique et des mutations technologiques, construisons des médias résilients au service des citoyens africains ».
Les participants sont venus de plus de plusieurs pays pour montre leur détermination à soutenir le combat pour la défense de la liberté d’expression et de la presse.
Selon le président du comité d’organisation Sidiki DRAME, le FILEP 2021 se tient dans un contexte où des journalistes, à travers l’Afrique continuent de travailler dans la peur, menacés par certains despotes déguisés en démocrate. « Le FILEP se tient au moment où les tenants du pouvoir économique entendent définir les contenus médiatiques à la place des professionnels », a-t-il indiqué. Il ajoute que certains journalistes sont trainés en longueur de journée dans les palais de justice et jetés en prison pour avoir dénoncé la mal gouvernance dont souffre la plupart des pays Africains.
« Il est inadmissible que 30 ans après la déclaration de Windhoek qui consacrait l’indépendance, la liberté, le pluralisme dans les médias, que l’on continue à harceler, intimider et à violer allègrement les droits les plus élémentaires des journalistes », déplore-t-il.
Il a par ailleurs salué la bravoure, l’engagement et la détermination des journalistes africains qui bravent divers obstacles pour continuer à informer sainement les citoyens africains avant de les inviter à plus de professionnalisme et de l’unité face à l’adversité.
Pour le représentant des participants Boubacar DIALLO du Niger, le FILEP de cette année a beaucoup de défis au vue des crises qui se sont accentuées notamment au Sahel, dans le Nil de Lac Tchad et dans les pays de grand Lac. « Le Covid 19 est également venu compliquer la tâche des journalistes », a-t-souligné.
Le président de l’Assemblée National (AN) du Burkina Faso, par la voix de son représentant Dramane NIGNAN, par ailleurs vice-président de l’AN a salué tous les participants pour leur soutien au pays des hommes intègres. « Le thème de cette 9è édition est suffisamment révélateur de défis qui assaillent le monde de média en Afrique et de l’impératif d’y apporter une réponse appropriée », a dit M. NIGNAN.

Avant de déclarer ouverte le FILEP 2021, il a invité les participants à réfléchir pour trouver des réponses à la liberté d’expression en lien avec les défis actuels et surtout à la recherche de plus d’actions fortes.

Ismaël KIEKIETA

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