Projeté le lundi 18 octobre 2021, le film « Les trois lascars », du réalisateur burkinabè Boubacar Diallo constituait l’espoir du peuple burkinabè pour la conquête de l’Etalon d’or de Yennenga. « Les trois lascars » seul long métrage burkinabè en compétition était très attendu par les cinéphiles burkinabè pour l’Etalon d’or de yennenga. Mais malheureusement, ce film, satire de 90 minutes qui traite des questions d’infidélité dans les couples n’a pas attiré l’attention des membres du jury. L’Etalon d’or de yennenga est parti en terre somalienne pour la 27e édition.
Le film en compétition de Boubacar DIALLO, est une histoire de trois potes, de leurs épouses et surtout de leurs nombreuses Tchizas. Sous la pression de leurs maitresses, trois amis organisent une virée hors de Ouagadougou avec pour alibi un voyage en avion sur Abidjan. Quelle catastrophe d’apprendre que l’avion dans lequel ils auraient embarqué a fait un crash. Comment revenir en vie ? Quelle sera la réaction de leurs femmes. La scène se passe à Ouagadougou et dans les encablures de la ville. Il s’agit de Willy, Idriss et Momo.
A en croire le réalisateur, Boubacar Diallo, ce film est une satire, un portrait de notre société. Il soutient que c’est un prototype de nos us avec l’humour. « Il s’agit de chercher des petits liens traditionnels pour montrer comment on dénoue les crises et montrer qui nous sommes surtout dans ces moments préoccupants de crise de covid-19 et de sécurité », explique-t-il.
Boubacar Diallo questionne et pose le doigt sur les relations dans les couples, ce phénomène de maitresse sous un ton comique. La thématique parle à plus d’un. C’est le genre de films qu’on y prend plaisir à regarder après une journée chargée pour se détendre.
Dans ce film, on retrouve des acteurs comme Issaka Sawadogo, Mouna N’Diaye, Dieudonné Yoda, Irène Minoungou, l’artiste Ali Ponré, les ivoiriens, Mohoula Kané, Zena Alizar, Khalil, Kady Touré, Eve Guehi. Il faut dire que pour l’Etalon d’Or de Yennenga, Boubacar Diallo y croyait et les cinéphiles burkinabè rencontraient bien leurs adhésions . « Comme toute compétition, on vient avec l’espoir de gagner. Il appartient au jury de donner son appréciation », avait-t-il révélé.
Du reste, les burkinabè avait nourri l’espoir sur le film « Les trois lascars » pour remporter l’étalon d’or de Yennenga 24 ans après le sacre de Gaston Kaboré.
Ismaël KIEKIETA