Ce mardi 10 août 2021 les travailleurs des médias privés du Burkina ont animé une conférence de presse à Ouagadougou. Cette rencontre avec les hommes de média a porté essentiellement sur la convention collective et le droit des travailleurs du privé de ces rencontres était l’état des lieux sur les conditions de travail des journalistes au Burkina.
Le 11 juin dernier, les travailleurs des médias privés évoquaient la situation des journalistes du privé qui est précaire à cause de certains faits : la non application de la convention collective, l’absence de contrat de travail, de plan de carrière de la déclaration à la caisse de sécurité sociale ou des déclarations non suivie de cotisation, et de l’absence de couverture sanitaire et aussi l’absence du matériel qui amène les journalistes à l’utilisation de leurs propre matériels
Un an après que retenir en termes d’acquis ? pour les membres du comité Ad hoc, on peut noter la prise en compte des revendications par des syndicats notamment le SYNATIC et le soutien de Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B. Ils ont également été soutenu par plusieurs autres confrère des presses privés et publics. Ajouté à cela, ils ont été reçus le 24 juin 2020 par le directeur général des médias Alassane Karama, ce fut la seule rencontre officielle. Il y a aussi la commission sur l’octroi de subvention qui a été un peu regardant sur les conditionnalités pour accorder les fonds. Et la promesse du ministre Remi Djandjinou de commanditer une étude sur les conditions de travail bien que les résultats soient toujours en attente.
Par un constat, il ressort que sur un effectif de 421 organes, il y a seulement 10 au moins qui appliquent la convention. En effet, la majorité des journalistes exerce la profession sans contrat de travail établi. Certains journalistes sont rémunérés par des salaires très loin du SMIG et d’autres par contrat de prestation. En plus, la situation de beaucoup de journalistes du privé se caractérise par une absence de sécurité sociale.
Aux vues de cette situation, les répondants des membres du comité Ad hoc messieurs Hamidou Traoré et Roland Zongo en perspective appellent à l’union sacré autour de l’AJB, l’engagement et la mobilisation pour le respect des droits. Ils interpellent l’Etat à se porter garant de l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes car ils estiment que les subventions que l’Etat octroi aux médias ne vont pas toujours où elles doivent aller. Au ministre de tutelle, ils l’invitent à prendre des mesures visant l’application pleine et entière de la convention collective de 2009. Au conseil supérieur de la communication, ils l’interpellent à être regardant sur les conditions de vie et de travail des animateurs de presse. Et enfin aux patrons de presse, ils les invitent au respect des engagements pris dans la convention collective de 2009
Madina DAO et François OUOBA (stagiaire)