Pour accompagner la Stratégie nationale de la culture, des professionnels ont créé l’Association des professionnels des affaires culturelles(APAC).
Au Burkina Faso, la valorisation du patrimoine culturel bute contre le manque de moyens financiers et matériels. En dépit de cette conjecture, aggravée par le terrorisme, la culture burkinabè est portée par des personnes cultivées et passionnées. Certaines fédèrent leurs actions à travers l’Association des professionnels des affaires culturelles(APAC).Une association basée sur la solidarité et qui regroupe, selon son président Rasmane Ouédraogo, « les emplois spécifiques du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme : les animateurs des affaires culturelles, les assistants des affaires culturelles et les conseillers des affaires culturelles ».Forte de 200 membres actifs, l’APAC a pu réaliser plusieurs activités, à savoir une conférence sur le rôle et la place des conseillers des affaires culturelles dans l’administration publique au Burkina Faso ; une formation en critique d’art du spectacle ; une formation en droit d’auteur et en critique d’art plastique ; une formation en gestion informatisée des projets. Comme objectifs, l’APAC entend : « Offrir aux professionnels des affaires culturelles un cadre de formation et de partage d’idées et d’expériences ; contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de la culture et du tourisme ; participer par des réflexions et des actions à la promotion de la culture ».
Kris Nleta BALBONE