African Culture avec le concours de ses partenaires a célébré la journée internationale de la femme à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou ce lundi 08 mars 2021 avec les femmes détenues. Placée sous le thème « Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives », cette journée de la femme à la MACO a été marquée par des remises de dons en nature,  des prestations artistiques, un panel, un dépistage de cancer de col de l’utérus et un repas communautaire. Ladite commémoration s’est tenue en présence des autorités de la MACO.

Célébrer la journée internationale au près des femmes détenues dans les maisons d’arrêts et de corrections est devenue une tradition pour African Culture et ses partenaires. Pour cette année, ils ont respecté leurs engagements en célébrant la femme avec les femmes détenues et leurs nourrissons. Ce sont au total une quarantaine de femmes détenues et cinq nourrissons qui ont eu le bonheur de vivre dans une ambiance toute particulière la journée internationale de la femme à la MACO.

Selon le directeur de la MACO, l’inspecteur OUEDRAOGO, comme chaque année, les maisons d’arrêts et de corrections ne sont pas en marge de cette célébration. Il ajoute que chaque année, l’activité s’améliore et prend de la maturité grâce à Freeman, à l’amicale des GSP et à beaucoup d’associations. Aux détenues, le directeur a affirmé son souhait de les voir en liberté avec leurs familles dans les jours qui suivent, avant de les adresser une très bonne fête de 08 mars.

Le représentant du DG de la MACO, l’inspecteur MEDA, avant de souhaiter bonne fête aux femmes, a soutenu que ce n’est pas facile en prison et encore beaucoup plus difficile pour les femmes détenues. « Merci aux différentes associations qui ont fait preuve de don de soi pour rendre cette journée inoubliable pour les femmes détenues. Merci à Freeman qui ne cesse d’accompagner l’administration pénitentiaire dans plusieurs activités de nature à favoriser la réinsertion sociale des détenues », a laissé entendre l’inspecteur.

Pour le promoteur de cette activité, Freeman, la célébration de la femme se passe simultanément dans plusieurs Maisons d’Arrêts et de Corrections du Burkina Faso avec l’aide des équipes locales. « Nous avons profité de cette journée pour régler des problèmes aux quelles sont confrontées les femmes détenues. Je remercie les différentes structures qui ont soutenues l’initiative et particulièrement Imilo », soutient le promoteur.

La particularité de cette journée, c’est la communication sur les innovations en faveur du droit de la femme dans le code pénal du Burkina. A en croire, Freeman, un homme éclairé juridiquement est un bon citoyen.

Ismaël KIEKIETA

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