L’Organisation pour le Renforcement des Capacités de Développement (ORCADE) a organisé une conférence publique ce mardi 16 février 2021 à Ouagadougou. Cette conférence portait essentiellement sur la présentation du rapport d’études sur le secteur minier. La cérémonie de présentation s’est tenue sous le leadership du chargé de programme de l’ORCADE, Jonas HIEN.
Depuis 2019, il faut souligner qu’un travail de monitoring de la gouvernance du secteur minier a été engagé par l’ONG ORCADE. Ce travail consiste à produire des suffisamment d’informations sur la gouvernance dans le secteur minier et les mettre à la disposition des citoyennes et citoyens à la base, des élus locaux, des organisations de la société civile, des médias, aux parlementaires et des structures de contrôle de l’Etat afin que, chacun en ce qui le concerne, joue un rôle pour une meilleure gouvernance dans ce secteur.
Il convient de noter qu’à cet effet, l’ONG ORCADE dans la suite de ses actions a présenté son rapport d’études, suivi d’échanges pour en déceler les forces et les insuffisances et d’en formuler des recommandations dans le but d’améliorer la gestion du secteur minier. Au cours de la présentation, il s’est agi de cinq points majeurs :
– Les mécanismes de collecte des revenus miniers
-Les mécanismes de gestion des revenus miniers
-Les normes et bonnes pratiques d’encadrement et de gestion des revenus minier et identification des indices de mauvaise gestion des revenus miniers
-Le point des Fonds de financement de la recherche géologique et minière et de soutien à la formation sur les sciences de la terre
-Le Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine
C’est au tour de ces cinq points que l’ORCADE s’est étalée au cours de sa conférence publique. L’étude est parvenue à des conclusions suivantes :
-pour recouvrer les revenus miniers, il faut d’abord envoyer aux sociétés concernées, des bulletins de liquidations, qui sont des factures qui indiquent le montant à payer ;
-les structures chargées d’émettre ces bulletins de liquidations sont lentes dans le processus d’émissions et également lentes dans la transmission des bulletins de liquidation ;
-le circuit pour établir un bulletin de liquidation est très long.
Du reste, pour le chargé de programme de ORCADE, Jonas HIEN, il y a un problème de capacité et ressources humaines. « On a constaté que l’argent de l’or sert plus à des fonctionnement qu’à des investissements. Les sociétés minières ne cotisent pas correctement pour la réparation des dégâts environnementaux. Sur le point positive, nous pouvons retenir, le fond de la formation et de la recherche », dixit le chargé de programme.
Ismaël KIEKIETA