Ouagadougou : Nuage de poussière et circulation, un véritable danger pour les usagers et les riverains

Dans certains quartiers de la ville de Ouagadougou, il n’est pas rare de voir des nuages de poussières qui enveloppent la chaussée, mettant ainsi les usagers et les riverains en danger. Cette situation est beaucoup plus critique avec l’harmattan qui annonce déjà ses couleurs. Si pour les véhicules, c’est encore passable, pour les motocyclistes, les cyclistes et les piétons, c’est l’enfer. Le Magazine Cité Elégance dans sa dynamique constructive à bien voulu se prononcer sur la poussière et la circulation en période d’harmattan afin d’inviter les usagers à redoubler de prudence.

Les nuages de poussière sont une réalité sur les chaussées de certains quartiers de la capitale burkinabè. En termes d’environnement, les beaux feuillages des arbres dans les cours riveraines ont viré au rouge, enveloppés par la poussière de manière  quasi permanente. Sur le plan économique, il faut noter que les installations riveraines de commerce en souffrent terriblement.

A propos de l’impact négatif de cette poussière sur la sécurité routière, bon nombre de personnes constatent que cette situation aggrave les risques de collision sur ces voies. De nombreux accrochages ont été favorisés par la mauvaise visibilité conjugués avec l’imprudence des conducteurs.

Il convient de préciser que cette poussière constitue un danger réel pour la santé. Les poussières véhiculent des particules fines qui pénètrent en profondeur dans les poumons. Elles peuvent d’être à l’origine des inflammations, et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. De plus, elles peuvent enrober et transporter des composés cancérigènes jusque dans les poumons. Sans oublier, les risques d’irritations oculaires, de rhinites, de bronchites chroniques, etc.

Il est vrai que la municipalité n’a ménagé aucun effort à travers l’Agence Municipal des Grands Travaux dans la réalisation de routes bitumées. Mais force est de reconnaitre que le chantier reste toujours vaste. Les routes qui ont besoin de bitume se comptent en grand nombre. Pour limiter les dégâts de la poussière dans la commune de Ouagadougou, il serait juste de cibler des quartiers pour arroser régulièrement les chaussées afin de soulager la peine des riverains et des usagers de la route. Du reste, aux usagers et aux riverains, il faudra se munir d’un cache nez pour se protéger soi-même.

Ismaël KIEKIETA            

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