Le magazine Cité Elégance s’est toujours intéressé aux questions d’occupations anarchiques dans les villes du Burkina Faso. Fervent défenseur des villes harmonieuses, propres écologique et durable où il fait bon vivre, le magazine a souvent évoqué le laisser-aller des autorités municipales et le manque de civisme de certains commerçants sur les questions d’occupations anarchiques du domaine public. C’est avec satisfaction que Cité Elégance a salué la mesure prise par les autorités municipales sur la question d’installation anarchique le long de la RN4.

Les occupants installés anarchiquement le long de la RN4 sont sommés de quitter les lieux suite à la sortie du Maire de la ville de Ouagadougou, Armand Roland Pierre BEOUINDE. En effet, le Maire de la ville de Ouagadougou est allé échanger le 10 décembre avec les commerçants qui occupent de façon anarchique les trottoirs et les accotements du Parc Urbain Bangr Weogo pour la vente des articles de plusieurs natures. Il faut dire que l’autorité a sensibilisé lesdits commerçants sur les dangers de cette occupation anarchique du domaine public. Dans la nécessité de garantir la sécurité et la mobilité urbaine, un délai a été donné aux occupants pour libérer les lieux. Le premier responsable de la ville a surtout insisté sur la nécessité de l’implication de chaque Ouagavillois à faire de Ouagadougou une cité où il fait bon vivre et d’adopter des comportements civiques et exemplaires.

Le Magazine Cité Elégance salue l’action des autorités municipales de la commune de Ouagadougou et les exhorte à redoubler d’effort car cette problématique a pris une ampleur sans précédent dans la capitale burkinabè. Depuis belle lurette, le magazine a toujours dénoncé dans la ville de Ouagadougou la question des occupations anarchiques. Malgré les critiques des uns et des autres sur les dangers liés à cette occupation, ce phénomène persiste et prend de plus en plus d’ampleur. Conscient de son rôle régalien dans la sensibilisation des populations sur la sécurité routière et l’occupation anarchique du domaine publique, le magazine se réjouie de l’engagement des services de la municipalité mais  les invite à redoubler d’ardeurs et d’engagements sur cette question qui porte atteinte au bon vivre des citadins.

La question des installations et des occupations anarchiques dans les villes burkinabè doivent être une préoccupation permanente des municipalités.

Ismaël KIEKIETA

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