Après 5ans, le programme « Voix pour le Changement » est arrivé à terme. La cérémonie clôture du programme a eu lieu ce mercredi 16 décembre 2020 à Ouagadougou. Ce programme a été initié pour améliorer l’accès des populations à des équipements et services d’énergie  renouvelable  de qualité au Burkina Faso. Ladite cérémonie a été animée sous le leadership du ministre de l’agriculture et l’aménagement hydro-agricoles, Salifou OUEDRAOGO et du premier vice-président de l’Assemblée Nationale, Bénéwende Stanislas SANKARA.

Le programme V4CP a été initié par l’Organisation Néerlandaise de développement (SNV) et institut international de recherche sur les politiques alimentaires financé par le ministère Néerlandaise des affaires étrangères. Ce programme est mis en œuvre par les OSC sur les thématiques  sécurités alimentaires et nutritionnelles, résilience pastorale et énergie renouvelable. Il faut dire que ce programme a œuvré à renforcer les capacités des organisations de la société civile en plaidoyer et en lobbying afin de leur permettre de formuler plus efficacement leurs préoccupations qui traduisent les préoccupations des populations rurales qui n’ont pas souvent des occasions de s’exprimer.

Il faut noter que cette année, SNV a célébré ses 50 ans de l’accompagnement de développement durable au Burkina Faso malgré les difficultés que le pays a traversé. Cet accompagnement n’aurait pas être possible sans la confiance et l’appui constante des partenaires et des institutions du Gouvernement depuis 50 ans. Ce moment de clôture marque la fin d’une étapes et annonce le début d’une autre.

Pour le vice-président de l’Assemblée Nationale, Bénéwende Stanislas SANKARA, il faut félicité d’abord la bonne coopération entre le Pays Bas et le Burkina Faso et le SNV qui a permis à ce programme de s’installer pendant 5ans et de travailler avec les OSC qui ont due durant cette phase apporté un mieux-être aux populations. « Nous avions suivi tout le travail qui a été fait et aujourd’hui les députés qui représentent la population savent comment cela a pu avoir un impact positif sur le quotidien des Burkinabè. Dans le mot de clôture nous avons invité les autorités Néerlandaise à pouvoir continuer ce programme avec les OSC qui se sont déjà outillé pour qu’il y ait  véritablement un ancrage de tous ces acquis », dit-il.

En définitive, le ministre de l’agriculture, Salifou OUEDRAOGO affirme que ce programme de 5ans a montré qu’en travaillant sur les modèles réussis le Burkina peut arriver à améliorer le quotidien de l’agriculture familiale.

Minata SANFO (stagiaire)

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