Conférence publique : Contribution des émissions interactives à la bonne gouvernance

Le vendredi 12 octobre 2018, le Ministère de la communication et des relations avec le parlement a organisé une conférence publique relative à l’apport des émissions interactives à la gouvernance. Cette conférence a enregistré la participation du Ministre de la Communication et des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement, M. Rémi Fulgance Dandjinou et le directeur général de l’observation des medias et des études au CBC, M. Jean Paul Toé, et du pionnier des émissions interactives au Burkina, M. Moustapha Laabli Thiombiano.

Le vendredi 12 octobre 2018, le Ministère de la communication et des relations avec le parlement a organisé une conférence publique sous le thème : « Contribution des Emissions Interactives à la Promotion de la Bonne Gouvernance au Burkina Faso ».  Cette conférence s’est déroulée aux archives nationales et  avait pour but de limiter les manquements à l’éthique et à la déontologie des émissions interactives pour la bonne gouvernance au Burkina Faso

Le choix a été porté sur ce thème parce que les émissions interactives jouent un rôle essentiel dans l’ancrage et dans le renforcement de la bonne gouvernance, de la démocratie et de la cohésion sociale. Les émissions d’expression directe sont des émissions diffusées sans que leur contenu ne soit élaboré au préalable. Ces émissions n’ont pas toujours les vertus de la prévoyance. « Les risques de dérapage dans cette catégorie d’émissions sont accrus d’où l’exigence de plus de précautions de la part des animateurs », explique le porte-parole du gouvernement. Des manquements à l’éthique et à la déontologie ont bien souvent suscité des rappels à l’ordre, des auditions, voire des suspensions de médias par le Conseil Supérieur de la Communication. De ce fait, le Ministre Dandjinou soutient que : « Nous devons donc travailler à améliorer le contenu de ces productions, afin d’en faire des espaces d’échanges fructueux et responsable, pour l’intérêt supérieur du Burkina Faso ».

Bien vrai qu’il existe des mécanismes de régulation et d’auto régulation mais le Ministre en charge de la communication veut ajouter à ces instruments des espaces de débat, d’échange et de partage de bonnes pratiques, afin que les medias contribuent davantage à la formation de l’identité citoyenne, à l’ancrage de la bonne gouvernance et de la démocratie. Il a aussi souhaité que les échanges autour de la problématique s’organisent autour de questionnements essentiels tels que :

  • Quels mécanismes préconisés pour sensibiliser les acteurs des émissions interactives sans porter atteinte au droit du citoyen à la liberté d’opinion et d’expression ?
  • Quelle responsabilité sociale, pénale des médias, des animateurs, des intervenants dans ces émissions interactives ?
  • Comment ces tribunes peuvent mieux contribuer à promouvoir le civisme et la gouvernance ?
  • Comment promouvoir l’éducation aux médias au profit des citoyens, devenus aujourd’hui témoins-journalistes ?

Pour résumer les conférenciers attendent des Hommes de média des contributions à même de promouvoir la protection des libertés individuelles et collectives, leur professionnalisme, la citoyenneté responsable et l’émergence d’une culture de la paix et du mieux vivre ensemble.

                                                                                                 Assata Sinaré et Safoura Nikiema (stagiaires)

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