L’écrivain ivoirien, ESSE Achille DAOUDA a mis pour une 23e fois sur la scène littéraire africaine une œuvre intitulée « L’Opiniâtre Afrique, un continent, une race, un combat contre tous ». Une œuvre de belle facture publiée en France chez Les Éditions du Net, le 22 octobre 2020. Le Magazine Cité Elégance s’est intéressé au contexte de parution de cette 23e qui se présente comme un repère de développement pour le continent africain dans son ensemble.
Toute société humaine a besoin d’une profonde refonte face aux inégalités ancestrales qui dans leurs évolutions sont accentuées par un régime hyper capitaliste et digital, c’est ainsi que se perçoit la toute première phrase du résumé de cette œuvre. Plus loin, il faut comprendre dans le concentré de l’œuvre que l’Afrique à raison ou à tort est le continent qui subit les autres depuis plusieurs siècles nonobstant sa couleur et sa fragilité.
Cette œuvre traduit une vision d’émancipation, de respect de l’Afrique et surtout des africains et des noirs. Une reconnaissance qui n’est pas à négocier. Et il faut que les noirs et les africains en prennent davantage conscience pour s’imposer aussi au monde. L’œuvre affirme que le moment est favorable pour les africains de sortir de l’ornière de la dépendance et de se prendre véritablement en main. Une telle œuvre doit forcément constituer une boussole pour ceux ou celles qui la possède. Elle donne une coloration d’espoir, de croyance et de confiance en soi pour chaque africain.
Selon l’écrivain, Esse Achille Daouda, les motivations sont nombreuses mais il faut s’appesantir sur deux éléments fondamentaux qui sont d’une part le joug dans lequel l’Afrique et les africains se maintiennent face aux autres continents et d’autre part ce racisme systémique et endémique contre quoi les noirs en général doivent se battre où qu’ils sont et même sur leur propre continent.
Les thématiques abordées dans l’œuvre sont liées à la négritude, au racisme, à l’émancipation de l’Afrique face à l’assistance qu’on appelle aide publique au développement et la dette.
Pour l’écrivain, tout cela est motivé par le contexte de la COVID 19 et les récents mouvements mondiaux relatifs aux actes racistes aux Etats Unis et en Europe qui ont soulevés l’émoi et l’effroi dans toutes les communautés. Il soutient que la COVID 19 a révélé comment face au danger l’humanité peut se comporter. Entre protectionnisme et exclusion l’Afrique attendait passivement que les choses viennent comme à l’accoutumée d’ailleurs. Cette situation sera exacerbée par le mouvement de racisme perpétré par les policiers en occident sur les afro-américains et les noirs en général. « Il faut que ce peuple se lève et arrêter de pleurnicher pour qu’on vienne l’assister pour après pleurer qu’on le spolie de ses biens et autres essences. Un grand peuple c’est un peuple qui sait se façonner et se prendre en charge sans être une charge pour les autres », a laissé entendre l’écrivain.
Du reste, l’auteur compte sur l’usage des réseaux sociaux, la presse et les actions de son éditeur pour promouvoir son 23e œuvre.
Ismaël KIEKIETA
J’ai appréçi que le tout puissant vous accompagne.