Les centres urbains du Burkina Faso ne ménage aucun effort depuis quelques années dans la sensibilisation pour une ville propre et écologique. Malgré les actions en faveur des villes propres et saines, force est de constater que la question de la propreté des villes reste une problématique importante pour le pays des hommes intègres au regard du système de balayage manuel défaillant. Le Magazine Cité Elégance dans sa dynamique de promotion des villes saines, propres, écologiques où il fait bon vivre, défend l’idée selon laquelle les bourgmestres doivent renforcer le balayage manuel par le balayage mécanique pour résoudre le problème de la propreté urbaine au Burkina Faso.

Il est coutume d’entendre que la propreté est l’affaire de tous et pas seulement l’affaire des agents municipaux. Cependant, il faut reconnaitre que les services municipaux manquent de promptitude quand il s’agit d’hygiène et de propreté dans la ville. D’aucuns soutiennent que les bourgmestres et les conseillers municipaux sont beaucoup plus préoccupés par la vente des parcelles et des lopins de terres que des questions de propreté et d’hygiène dans les cités. Pour d’autres, il y a des maires qui mouillent bec et oncle pour rendre leur commune plus vivable en termes d’hygiène et de propreté même s’ils se comptent au bout des doigts.

Chaque jour dans les grandes villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, les agents du service de la propreté urbaine procèdent au nettoyage et à l’entretien de l’ensemble du domaine public. Malgré cet important travail, une ville, pour être propre et agréable à vivre doit être respectée par l’ensemble de ses usagers qui sont les principaux éléments susceptibles de nuire à la propreté de l’environnement (déchets, mégots, déjections, encombrants, affichage sauvages, tags…). Il est indispensable que chaque citadin soit sensibilisé pour adopter les bons gestes, afin d’assurer un mieux vivre ensemble dans la ville.

Depuis quelques années, les modes de vie ne cessent d’évoluer et modifient ainsi le fonctionnement, le système et l’appropriation des espaces publics. De ce fait, les attentes de la population en matière de propreté urbaine évoluent également et dépendent souvent du moment où elle utilise le domaine public. Du reste, le balayage manuel assuré par la brigade verte doit être renforcé par le balayage et le lavage mécanique afin de permettre à la brigade verte de redoubler d’effort sur les horaires de nettoyages par semaine. Pour ce qui est des grandes villes du Burkina qui sont des villes témoins, la brigade verte est toujours au balayage manuel alors que pour répondre aux préoccupations des citadins en matière de propreté il faut mettre en place un système de balayage mécanique.

Ismaël KIEKIETA

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