2ème édition de Sisoaga : L’exposition se poursuit à l’espace culturel Gambidi

Débutée le 25 octobre 2020 au jardin d’Art et de Culture, la 2ème édition de l’exposition Sisoaga des œuvres d’art se poursuit à l’espace culturel Gambidi. Ce sont au total des œuvres de 16 artistes qui sont exposées à cet endroit.

Après le jardin d’Art et de Culture, c’est au tour de l’espace culturel Gambidi d’accueillir du 1er au 5 novembre 2020, la 2ème édition de l’exposition Sisoaga. Venues de plusieurs villes, ce sont au total 16 artistes qui ont exposé leurs œuvres sur les lieux. Ces œuvres sont faites toutes à partir des objets récupérés dans la nature à savoir des pneus, des canettes, des chaussures, des couvercles de casseroles, des boîtes de sardine, de la ferraille et bien d’autres. Il faut noter que chacune de ces œuvres transmet un message bien particulier : la cohésion social, la fécondité, la préservation de l’environnement, l’amour, etc.

Le manager pays de Jeune Artistes d’Avenir (JAA), l’association initiatrice de l’exposition, Issifu TINDANO décrit les œuvres exposées aux différents visiteurs. « Quand vous regardez cette œuvre, elle représente une ville de la Cote d’Ivoire au bord de la plage. Elle est faite de boites de sardines, de plaquettes vide de médicament, de  montres », expliquait-il à un des visiteurs.

Quant aux  œuvres de Yann Le Passant, un artiste peintre, elles traitent de l’érotisme et de l’abstrait. Il a fait savoir que pour comprendre ses œuvres, il faut mettre de la lumière à l’arrière-plan afin de laisser apparaitre sa beauté. « Je fais de la récupération. Tout ce que vous voyez ce sont les enfants du quartier qui me les apportent et pour les encourager je leur donne des petites monnaies en retour. Il n y a pas de pneus qui trainent dans mon quartier. Tant que c’est bon je fais de l’art avec et ce que je fais est universel», a-t-il affirmé.

Malgré les efforts fournis par JAA pour la réussite de cette édition, elle n’a pas eu de l’engouement. Selon le manageur, cela s’explique par le fait de la distanciation du lieu de l’exposition avec la ville et sa coïncidence avec la période des campagnes électorales. « La population doit  retenir que Sisoaga est purement black et il est international. C’est la révolution de l’art en mouvement. Nous travaillons avec l’image de Thomas SANKARA par rapport à l’Art car nous nous sommes des révolutionnaires. Je travaille pour la visibilité des artistes qui sont stigmatisés pas parce qu’ils n’ont pas du talant», a-t-il laissé entendre.

Rendez-vous est pris pour le 05 Novembre pour la clôture de cette 2ème édition. De ce fait, les organisateurs invitent la population à y faire un tour.

Assata SINARE

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