Burkina Faso : L’ARCOP présente son rapport d’activités 2019 et fait le point de la qualité des ouvrages issus de la commande publique

L’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) a organisé un déjeuner de presse le mercredi 14 octobre 2020 à Ouagadougou. Cette rencontre avec la presse nationale rentre dans le cadre de la présentation du rapport d’activités 2019 de l’ARCOP et la qualité des ouvrages issus de la commande publique. Ladite rencontre s’est tenue sous la tutelle du président de l’ARCOP  Dramane MILLOGO et du secrétaire permanent de l’ARCOP Tahirou SANOU.

Née de la volonté de dissocier deux fonctions importantes, mais incompatible de la commande publique que sont le contrôle a priori et la régulation, l’ARCOP dans sa fonction de régulation implique la prise en charge des missions de définition des politiques en matière de marchés publics et de délégation de service public, de formation et d’information des acteurs de la commande publique, d’audit et d’évaluation du système et de règlement non juridictionnel des différends.

Le rapport d’activité de l’ARCOP a été élaboré en application de l’article 6 du décret N 2017-005/PRES/PM/MINEFID   du 1er février 2017 portant attributions, organisation et fonctionnement de l’ARCOP. C’est un rapport qui synthétise les activités de l’ARCOP durant l’année 2019. Au titre des activités, il faut citer la règlementation avec l’élaboration et la relecture des textes, le renforcement des capacités, les statistiques sur les marchés conclus, l’amélioration de l’intégrité des systèmes, le règlement des différends et la concertation avec les partenaires.

Pour le président de l’ARCOP, Dramane MILLOGO, le bilan 2019 peut être jugé satisfaisant parce qu’il y a une évolution. « Aujourd’hui en matière de contrôle, il y a la veille citoyenne et les réseaux qui dénoncent les mauvais travaux réalisés. En matière de mauvaise qualité de l’ouvrage public, il y a des sanctions qu’il faut renforcer », a-t-il ajouté.

Au niveau de la qualité des ouvrages issus de la commande publique, le SP/ARCOP, Tahirou SANOU a soutenu que la mauvaise exécution des ouvrages publics relève d’un constat et d’une problématique. Pour lui, cet état de fait est un phénomène ancien qui a pris des proportions inquiétantes ces dernières années. Il ajoute que pour résoudre ce problème, l’ARCOP envisage conduire une étude sur la professionnalisation en matière de commande publique ; appliquer rigoureusement les dispositions répressives en vigueur ;  renforcer le contrôle citoyen ; améliorer l’assistance à la maitrise d’ouvrage ; renforcer le contrôle citoyen  et améliorer l’assistance à la maitrise d’ouvrage.

Il convient de retenir que la mauvaise exécution des ouvrages publics cause d’énormes préjudices à l’Etat et aux populations bénéficiaires. Il est impératif de mettre fin à la mauvaise exécution des infrastructures afin que le développement ne soit pas une utopie pour le Burkina Faso.

Ismael KIEKIETA

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