Le ministre des transports, de la mobilité Urbaine et la sécurité routière, Vincent DABILGOU a été l’invité de la conférence de presse du gouvernement ce mardi 13 octobre 2020 à Ouagadougou. Cette rencontre avec les hommes de média s’est principalement axée sur la prise de la gestion du FRET (marchandises) par le gouvernement et les revendications des transporteurs.
Depuis le 09 octobre 2020, le gouvernement a repris la gestion du FRET du Burkina Faso. Elle a été confiée au Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC). En effet, il faut dire que l’on constate de plus en plus la multiplication de création des organisations syndicales des transporteurs. C’est dans ce sens qu’après une tentative vaine de création d’une faitière unique, le gouvernement a décidé de en main la gestion du FRET et de le confier au Conseil burkinabè des chargeurs.
Pour le ministre des transports, Vincent Dabilgou, c’est à partir de 2015 que le Burkina Faso a eu des difficultés dans la gestion du FRET et sa gestion a été remise en cause par bon nombre de chauffeurs. Il ajoute que son ministère suit une lettre de mission assignée au service de l’intérêt général par le président du Faso. « Nous avons décidé qu’il était important de construire une nouvelle faitière. Sur instruction du Président du Faso, nous voulons professionnaliser le domaine des transports. Nous avons jugé qu’il est important de reformer le CBC parce que la première réforme était révolue. Nous sommes dans une démarche socio-démocrate », a laissé entendre le ministre.
Selon la déclaration du ministre, le Burkina Faso, malgré l’importance du transport, n’avait pas de papiers règlementaires sous forme d’arrêtés et de décrets en matière de transport et du FRET. Il soutient que le président du Faso a reçu une lettre d’avis de grève de la part des chauffeurs. Une grève qui porte sur des revendications dont la mise en place d’un bon de chargement ; les raquettes et tracasseries policières et les taxes de stationnement.
Au niveau de la question des taxes de stationnement, il faut dire que les transporteurs s’indignent du fait qu’ils payent des taxes de stationnement malgré l’absence de parking de stationnement dans les villes. Fort de ce constat, le ministre est rentré en discussions avec les acteurs en collaboration avec le ministre de la sécurité et les maires des différentes communes pour prendre une feuille de route afin de résoudre les revendications des chauffeurs. Pour lui, le gouvernement est dans une véritable volonté de traiter la question sur le monde des transports.
Le ministre a terminé son propos en disant que dans une reforme il y a des responsabilités et elle agit dans le sens de l’intérêt général.
Ismaël KIEKIETA et Alida SOME (stagiaire)