La cérémonie d’ouverture de la 8e édition du Festival de la musique Afrobeat a eu lieu ce mercredi 16 septembre 2020 à Ouagadougou sous l’égide du Directeur des cabinets de la Présidence du Faso. Placée sous le thème « Débout et créatifs, nous vaincrons », la 8e édition du festival se tient sur le site du monument de la paix « Plus jamais ça ».
Le festival de la musique Afrobeat est un festival des rythmes et des sonorités africaines qui réunit chaque année des milliers de personnes à Ouagadougou. Cette année, il intervient dans un contexte assez particulier et compte jouer sa partition dans la promotion de la cohésion et encourager les jeunes à la solidarité nationale et le vivre ensemble. « Cette année, nous avons choisi d’aborder la question de la cohésion, de la paix, … il est très important que en tant que jeune et leader ; nous puissions donner de la voix, nous puissions appeler au rassemblement, à la solidarité et à l’union. » affirma le Directeur du Festival, Jean Marie NABI dit Zopito.
L’arrondissement N°3 qui a accueilli l’évènement a bénéficié d’une rue aménagée, de pavés, de lampadaires solaires et de bacs à fleurs et à ordures.
Le festival a également reçu l’approbation et la bénédiction des chefs coutumiers qui saisissent l’occasion pour féliciter les organisateurs et appeler les autorités à dynamiser le monument de la paix « Plus jamais ça » très symbolique et qui devrait faire la fierté de la culture burkinabè. « C’est un monument de la culture et nous demandons aux autorités d’octroyer aux acteurs de la culture cet espace. Conscient que la culture attire du monde et cela honore le quartier », a souligné le Tampouy Wednang-Naaba, représentant des chefs coutumiers.
La cérémonie d’ouverture a été ponctuée de remerciements, de remises d’attestations et de prestations d’artistes. Le directeur du festival, ZOPITO a fini en déclarant ouverte la 8e édition du Festival de la musique Afrobeat 2020. Il compte s’étendre du 16 au 20 septembre 2020 à Tampouy derrière le monument de la paix « Plus jamais ça ».
Du reste, le directeur du festival a tenu à manifester sa satisfaction quant à la mobilisation de la population et particulièrement celle des chefs coutumiers pour la réalisation de cette rencontre culturelle.
Charlemagne BILGO (stagiaire)