Le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a organisé une opération spéciale de contrôle de prix des fournitures scolaires, ce lundi 14 septembre 2020 à Ouagadougou. Cette opération avait pour objectif d’amener les commerçants au strict respect des marges fixées par la réglementation en vigueur et à se départir de toute pratique commerciale illicite.
Dans le cadre de la lutte contre la vie chère et de l’amélioration des conditions de vie des populations, le Gouvernement du Burkina Faso a réglementé les prix de vingt-trois produits et groupes de produits de grandes consommations afin de les rendre accessibles aux couches sociales les plus vulnérables. Parmi ces produits, il faut citer les fournitures scolaires qui constituent des outils indispensables pour la valorisation de l’éducation pour tous.
En effet, chaque année le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat organise à l’approche de la rentrée scolaire et académique, une opération spéciale de contrôle des fournitures scolaires. Cette année s’avère plus que jamais nécessaire pour une rentrée scolaire et académique apaisée, compte tenu des difficultés économiques liées à la pandémie de la COVID-19 que connait le Burkina Faso.
Selon le ministre du commerce, l’opération a démarré depuis le début de septembre et ira jusqu’en fin novembre pour permettre de faire un contrôle régulier et permanant. Pour lui, Il faut dire que la brigade mobile de contrôle des fraudes et la direction générale de contrôle des prix permettent de faire le contrôle dans l’ensemble des villes du Burkina. Les premières infractions se résument au niveau des affichages des prix. « Il faut reconnaitre que chaque année le rôle de la brigade c’est aussi de sensibiliser. Je pense que ceux qui sont dans le domaine commence à comprendre ce qu’il faut respecter en matière de règlementation. S’il arrive que les gens ne respecte pas il y a des amandes allant de 500 mille à 500 millions et nous les appliquons de façon sévère », a laissé entendre le ministre.
Pour l’inspecteur de prix à la brigade mobile de contrôle économique et de la gestion des fraudes, Mamadou YAMEOGO, c’est une opération de routine qui se fait chaque rentrée scolaire. « Ce matin nous avons visité des librairies. Le premier constat qui se dégage, c’est le défaut d’affichage des prix parce que la loi oblige les commerçants à informer le consommateur du prix en l’affichant publiquement », dixit l’inspecteur.
Alida SOME (stagiaire)