Ce vendredi 11 septembre 2020, le Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité Nationale (HCRUN) a rencontré les leaders religieux à Ouagadougou. Cette conférence avait pour objectif de contribuer à la réconciliation à l’unité nationale et au rétablissement de la cohésion sociale au Burkina Faso. Ladite recontre a été animée sous le leadership de son excellence Mon Seigneur Paul OUEDRAOGO.
Malgré les efforts qui ont été fait et qui ont abouti à la célébration de la journée du pardon qui a eu lieu au stade du 04 Aout sous la tutelle de Mon Seigneur Paul OUEDRAOGO, il ressort les mêmes questionnements. Cette commission a laissé justement en héritage au HCRUN la lourde et délicate tâche de terminer et de faire en sorte que tous les dossiers qui ont été confié reçoivent la lumière en ce qui concerne la manifestation de la vérité et en suite soient traités dans la justice et la légalité.
Pour Mon Seigneur Paul OUEDRAOGO, le HCRUN demande sa contribution et celle de l’église catholique pour tendre vers une réconciliation nationale. « Nous remercions le HCRUN qui a convié l’église catholique et les communautés de l’église protestante à une rencontre d’information de réflexion. Nous avons répondus positivement parce qu’il s’agit du bien de notre peuple en terme de réconciliation, de vérité, de justice et de paix. Le thème est d’une grande importance pour l’avenir de notre peuple. Nous voudrions que le HCRUN soit la conscience de tout le peuple », a-t-il affirmé. Il soutient qu’il n’y aura jamais de paix s’il y a une mauvaise gestion de la source publique. Pour lui, il faut une responsabilité commune à tous les niveaux.
Du reste, le HCRUN a été créé suite au constat qui a été fait en 2001 et qui a abouti à la journée du pardon, évidement se fondant sur une partie des recommandations qui n’avaient pas donné tous les espoirs qui étaient placés dans le travail. C’est ainsi que la seule institution qui est resté de la transition demeure le HCRUN. Sa mission principale est de réhabiliter des valeurs positives consensuelles.
Minata SANFO et Alida SOME (stagiaires)