Le ministère de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles a tenu la deuxième session du cadre sectoriel de dialogue(CSD) «Production Agro-Sylvo-Pastorale», ce mardi 18 août 2020 à Ouagadougou. Cette session a pour objectif d’examiner et de valider le rapport de performance à mi-parcours 2020 de la mise en œuvre du PNDES dans le secteur ainsi que la contribution sectorielle à la formulation du Référentiel National de Développement(RND) 2021-2025.
Les interventions des membres du ministère de l’agriculture et de ses partenaires au cours du premier semestre de l’année ont été menées dans un contexte marqué par la Covid-19, la situation sécuritaire et des remous sociaux. Face à cette situation, le représentant des partenaires techniques et financiers, Dauda SAU garde l’espoir qu’ils parviendront rapidement à atténuer les impacts socio-économiques et sanitaires.
Selon le ministre de l’agriculture, Salif Ouédraogo malgré ce contexte difficile, des acquis ont été enregistrés dans plusieurs domaines. « Au niveau de l’accès des producteurs en intrants, près de 40 milles tonnes d’engrais ont été produites et plus de 12 milles tonnes de semences distribuées aux producteurs. Nous avons mis plus de 50 milles tonnes de céréales à la disposition de près 1 100 000 personnes. Au niveau du secteur de l’eau, il y a au moins 24 barrages qui ont été réalisés et 12 en cours de réalisation. Au niveau de l’environnement, il y a 7 forêts classées qui ont été apurées et 7 espaces pastoraux créés dans les collectivités. Tout cela contribuera à accroitre la production afin de répondre aux besoins alimentaires de la population », a-t-il déclaré.
Pour lui, cette session constitue une opportunité dans le cadre de la RND 2021-2025, de s’entretenir sur les nouveaux défis du secteur au regard des acquis et des insuffisances constatées dans la mise en œuvre du PNDES durant la période 2016-2020.
En termes de résultats, Dauda SAU soutient que le niveau de performance souhaité ne sera pas atteint. Pour remédier à cette situation, il propose de redoubler d’effort en priorisant les actions afin de mieux influencer sur les indicateurs socio-économiques du secteur. Aussi, au regard de la baisse drastique des allocations au titre du budget de l’Etat, il juge nécessaire l’utilisation plus efficiente des ressources financières.
Pour ce faire, des recommandations ont été réitérées à l’endroit du gouvernement à savoir : le renforcement du dialogue et la concertation entre les différents groupes d’acteurs du CSD et la poursuite des efforts de mobilisation des ressources financières pour les activités de développement.
Assata SINARE et Aminata SANFO (stagiaire)