Le ministère du commerce de l’industrie et de l’artisanat a convié la presse ce mercredi 12 août 2020 à Ouagadougou au cadre sectoriel de dialogue « transformation industriel et artisanales ». Cette cérémonie rentre dans le cadre du suivi évaluation des activités du PNDES et s’inscrit dans un esprit de redevabilité envers la nation. Le ministre du commerce Harouna Kabore a eu l’honneur de présider cette rencontre.
Comme de coutume le cadre sectoriel se tient pour faire le point et rendre compte à qui de droit depuis la mise en œuvre effective du PNDES. Il permet sans nulle doute de soutenir les ambitions de transformation de la structure de l’économie du Burkina Faso. En effet, la démarche des cadres sectoriels se présente comme un outil de pilotage, de suivi et d’évaluation du PNDES et tente ainsi de garantir la redevabilité dans la conduite des politiques publiques.
A travers l’interaction et le dialogue qu’il permet d’instaurer entre tous les partenaires, le cadre sectoriel de dialogue est une tribune qui permet une définition commune des résultats attendus de la mise en œuvre des politiques de développement et les moyens d’y parvenir. C’est dans cette logique qu’à l’instar des autres secteurs de planification que se tient le cadre sectoriel de dialogue « Transformation Industrielle et Artisanale ». Ce cadre se tient pour faire le bilan des actions et mesures années 2020, identifier les mesures correctives et dégager des perspectives pour le reste de l’année.
Pour le ministre du commerce, Harouna Kabore, le PNDES tire inexorablement vers sa fin et il convient de formuler un nouveau référentiel national de développement. Il soutient que les consultations sectorielles ont été engagées pour prendre en compte les différentes aspirations des composantes de la vie socio-économique. En termes de difficultés, le ministre a affirmé que l’insécurité et la pandémie de la covid-19 ont eu un impact négatif dans le secteur de la transformation industrielle et artisanale. « En ce qui concerne notre secteur de planification, il a eu trois rendez-vous manqué. Il s’agit du SIAO, de la SAMAO et de la SNC. Mais ensemble nous allons travailler davantage pour relever les défis », a affirmé le ministre.
Avant de déclarer ouverte le cadre sectoriel de dialogue, le ministre a invité tous les acteurs à faire preuve de clairvoyance et d’objectivité pour que le document final soit de qualité et réponde aux aspirations du secteur.
Ismaël KIEKIETA et Alida SOME (stagiaire)