A Ouagadougou et bien dans d’autres villes du Burkina Faso, les populations ont pris la mauvaise habitude d’occuper anarchiquement les trottoirs à des fins de commerce. Malgré les critiques des uns et des autres sur les dangers liés à cette occupation, ce phénomène persiste et prend de plus en plus d’ampleur. Conscient de son rôle régalien dans la sensibilisation des populations sur la sécurité routière, le Magazine Cité Elégance interpelle les autorités en charge de la question à prendre des mesures fermes pour éradiquer ce phénomène de nos villes et minimiser les risques d’accidents.
Ouagadougou, la capitale politique du Burkina Faso fait face à un phénomène qui perdure depuis longtemps. Il s’agit de l’occupation anarchique des trottoirs. Il semble que le drame qui est survenu à Boulmiougou le 06 novembre 2018 et celui l’échangeur de Ouaga 2000, n’ont pas servi d’exemple pour cette partie de la population qui occupe anarchiquement les trottoirs.
Il est vrai de dire qu’il est impossible d’éradiquer de manière définitive les accidents de la circulation mais nous pouvons par nos actions minimiser les risques d’accidents. Il s’agit précisément du respect du code de la route, de l’occupation des espaces et bien d’autres qui permettent de réduire de façon drastique les risques d’accidents surtout dans les grands centres urbains.
Malgré les critiques des uns et des autres sur les dangers liés à l’occupation anarchiques des trottoirs, cette pratique persiste et prend de plus en plus de l’ampleur à Ouagadougou. En effet, des commerçants prennent en otage les voies réservées aux piétons pour la vente de leurs différents produits, tout en ignorants complètement les risques qu’ils en courent. A longueur de journée, des commerçantes, sans craintes, vendent leurs marchandises, ignorant même qu’elles sont en infraction. Sur les trottoirs de la ville de Ouagadougou, est exposé des fruits, des céréales, des insecticides, des sacs, des chaussures et bien d’autres. A cela s’ajoute au pire, des expositions de carburants qui s’avèrent particulièrement dangereux en cas d’incendie et d’accidents.
Tout compte fait, il est clair que les autorités municipales doivent agir pour non seulement protéger les usagers et protéger les commerçants qui s’installent sur les trottoirs. Il serait important que les autorités prennent leurs responsabilités car le laisser aller confère aux commerçants fautifs une position de légitimation. Pour mieux recadrer ce secteur, il faudra que les premiers responsables de la commune adoptent une politique rigoureuse pour libérer les trottoirs et assurer la sécurité routière. La sensibilisation est l’un des canaux pour un changement de mentalité des populations.
Assata SINARE