Burkina Faso : Le ministère du commerce met l’accent sur la qualité des produits MADE IN BURKINA

Le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a organisé un déjeuner de presse ce jeudi 16 juillet 2020 à Ouagadougou. Cette cérémonie rentre dans le cadre d’une communication sur l’infrastructure Qualité au Burkina Faso dont le thème principal est : « La qualité des produits Made in Burkina : réponse aux difficultés d’écoulement et levier de la compétition de nos PMI-PME ». Le ministre du commerce, Harouna Kaboré a eu l’honneur de présider ladite cérémonie.

Par définition, l’infrastructure de qualité est un ensemble institutionnel nécessaire à l’établissement et à la mise en œuvre de services de normalisation, de métrologie, d’accréditation et d’évaluation de la conformité. Elle répond aux exigences définies par les autorités et le marché. A la question de savoir pourquoi une infrastructure de qualité  au Burkina Faso, il faut noter que l’infrastructure qualité est nécessaire pour démontrer que les produits sont conformes à des spécifications, pour établir et surveiller l’application des exigences relatives à la protection de la santé, de la sécurité et de l’environnement et notamment  pour protéger les consommateurs par le contrôle des pratiques commerciales déloyales.

Pour le ministre du commerce, Harouna Kaboré, l’infrastructure qualité intervient pour améliorer les possibilités de commerce international en réduisant les obstacles techniques au commerce. Il soutient qu’une infrastructure qualité est un catalyseur permettant d’améliorer la qualité des produits  et services à l’échelle nationale et internationale. Cependant, il faut reconnaitre que l’infrastructure qualité passe objectivement par une bonne stratégie de marketing et de communication pour faciliter l’écoulement des produits à l’échelle internationale. « Le ministère ne peut pas intervenir dans la communication et le marketing des entreprises, mieux, ces entreprises doivent maximiser sur les stratégies de marketing et de communication pour non seulement valoriser les produits et faciliter la vente sur les marchés », a laissé entendre le ministre.

Concernant les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre effective de l’infrastructure qualité, il faut souligner la faible capacité analytique des laboratoires, le délai des réalisations relativement long et l’absence de normes dans certains secteurs prioritaires. En termes de perspectives, le ministre a noté,  le renforcement des capacités analytiques des laboratoires et leur accompagnement à l’accréditation et l’élaboration des protocoles de collaborations avec les laboratoires afin de créer une meilleure synergie d’action.

Le déjeuner de presse a été singulièrement marqué par les remises de certificats à une dizaine d’entreprises de la place.

Ismaël KIEKIETA et Alida SOME (stagiaire)

   Send article as PDF   

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *