Routes de Karpala : Les usagers mécontents de la dégradation des voies

Les voies de Karpala sont dans un état de délabrement avancé, surtout pendant la saison pluvieuse. Karpala, quartier périphérique de la ville Ouagadougou, est difficilement accessible en cette période des pluies. Les voies sont impraticables dans cette partie de l’arrondissement n°11 de Ouagadougou plus précisément la rue passant devant la pharmacie Karpala.

Voies jonchées de nids de poule, de flaques d’eau et de boue, constituent un cauchemar pour les populations riveraines et les usagers. Circuler et sillonner les rues de Karpala, en cette saison des pluies plus qu’un calvaire, est un parcours de combattants. Particulièrement la rue Inoussa Sankara mérite vraiment que les autorités communales se penchent sur les difficultés des usagers allant vers le cimetière. Le taux de fréquentation de cette rue et la densité de la population est levé. Pour les commerçants de cette route, le fait que leurs affaires ne marchent pas est dû à leur enclavement. Il est difficile, voire impossible pour l’ambulance de se frayer un passage sur la rue Inoussa Sankara. Mais qu’attendent les autorités pour venir en aide à la population de  Karpala ? A cette question, un riverain a sa petite idée et sa réponse toute faite. Selon lui, c’est lors des campagnes électorales que les politiciens viendraient faire des promesses démagogiques. « Lorsqu’il pleut, l’eau pénètre dans nos maisons et nous sommes obligés de rester debout pendant des heures pour que le niveau de l’eau baisse avant de pouvoir pointer le nez dehors ». C’est le cri de détresse et d’amertume qu’à lancer une veille femme du quartier. Pour M. Marc TINDREBEOGO, l’échange avec la presse devrait permettre aux autorités de prendre conscience de  l’urgence de la situation et d’entendre notre cri de cœur.Les usagers des voies de Karpala vivent un calvaire qui perdure et qu’il va falloir conjurer en leur construisant des infrastructures routières de qualité.

                                                                    Assata Sinaré et Safoura Nikièma (stagiaires)

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