La jeunesse de l’Opposition a animé l’hebdomadaire conférence de presse, ce mardi 18 septembre 2018 au siège du chef de file de l’opposition à Ouagadougou. L’insécurité au Burkina Faso ; le chômage des jeunes ; la crise du logement et la marche-meeting des forces vives de la Nation ont été les sujets évoqués par les conférenciers, le secrétaire général national chargé des questions de jeunesse de l’UPC, Jean Nakoulma et le président des jeunes du CDP, Adama Tiendrebéogo.
La conférence hebdomadaire du mardi 18 septembre 2018 a été animée par les deux responsables de la jeunesse de l’opposition, suscités. La déclaration liminaire de cette conférence a été lue par M. Jean Nakoulma et assisté par M. Adama Tiendrebeogo. Tout d’abord, les communicateurs ont fait un bilan des différentes attaques que le pays a connues ces derniers temps ainsi que de l’affrontement intervenu à Karangasso-Vigué entre les Kogl- Wéogo et Dozo. « Ces différentes attaques auraient pu être circonscrites, voire stoppées, si nos autorités avaient équipé de manière adéquate nos forces de défense et de sécurité, s’ils avaient suffisamment réorganisé et outillé les services de renseignement, tout en veillant à ce que le moral de nos valeureux soldats demeure haut. Mais tel n’est pas le cas », ont fustigé les communicateurs. C’est pour dire que nous avons affaire à un gouvernement réactif, qui laisse faire, et qui est débordé de toutes parts. Face à cette situation la jeunesse de l’Opposition a proposé des solutions pour éviter les affrontements entre les groupes d’autodéfenses à savoir, la création d’un cadre de concertation entre ces groupes. En ce sens, elle a laissé entendre que: « si notre gouvernement ne prend pas cette initiative, que les responsables des groupes d’autodéfense le fassent. Ils peuvent tout à fait le faire, chacun restant dans sa zone d’intervention et dans sa spécialité et chacun respectant les valeurs de l’autre ».
La jeunesse burkinabè fait face à de nombreux maux, dont le chômage et la misère. Selon les conférenciers, “c’est une jeunesse abandonnée à elle-même et qui semble avoir perdu tout repèreʺ. En plus du chômage, les jeunes burkinabè sont confrontés à l’épineuse équation du logement et elle s’inscrit dans les revendications des forces vives. En ce qui concerne les problèmes de logement, seule la pression pourra amener ce régime à abandonner les deals sur le foncier, et à se concentrer sur les besoins réels des populations en général, et des zones non-loties en particulier. Les communicateurs ont fait comprendre que si le gouvernement se soucie peu de l’emploi des jeunes, et préfère le luxe du tourisme gouvernemental, il appartient à la jeunesse de lui rappeler son devoir de manière vigoureuse. En ce sens, ils invitent tous les habitants des non-loties, afin qu’ils sachent que la marche-meeting du 29 septembre est aussi la leur et qu’ils devraient participer pour défendre leur cause. Cette marche a aussi pour but de soutenir les vaillants FDS qui combattent dans le dénuement total. Pour ce faire, elle initiera une cotisation spéciale et la somme collectée servira à soutenir l’armée.
Assata Sinaré (stagiaire)
La jeunesse de l’Opposition a animé l’hebdomadaire conférence de presse, ce mardi 18 septembre 2018 au siège du chef de file de l’opposition à Ouagadougou. L’insécurité au Burkina Faso ; le chômage des jeunes ; la crise du logement et la marche-meeting des forces vives de la Nation ont été les sujets évoqués par les conférenciers, le secrétaire général national chargé des questions de jeunesse de l’UPC, Jean Nakoulma et le président des jeunes du CDP, Adama Tiendrebéogo.
La conférence hebdomadaire du mardi 18 septembre 2018 a été animée par les deux responsables de la jeunesse de l’opposition, suscités. La déclaration liminaire de cette conférence a été lue par M. Jean Nakoulma et assisté par M. Adama Tiendrebeogo. Tout d’abord, les communicateurs ont fait un bilan des différentes attaques que le pays a connues ces derniers temps ainsi que de l’affrontement intervenu à Karangasso-Vigué entre les Kogl- Wéogo et Dozo. « Ces différentes attaques auraient pu être circonscrites, voire stoppées, si nos autorités avaient équipé de manière adéquate nos forces de défense et de sécurité, s’ils avaient suffisamment réorganisé et outillé les services de renseignement, tout en veillant à ce que le moral de nos valeureux soldats demeure haut. Mais tel n’est pas le cas », ont fustigé les communicateurs. C’est pour dire que nous avons affaire à un gouvernement réactif, qui laisse faire, et qui est débordé de toutes parts. Face à cette situation la jeunesse de l’Opposition a proposé des solutions pour éviter les affrontements entre les groupes d’autodéfenses à savoir, la création d’un cadre de concertation entre ces groupes. En ce sens, elle a laissé entendre que: « si notre gouvernement ne prend pas cette initiative, que les responsables des groupes d’autodéfense le fassent. Ils peuvent tout à fait le faire, chacun restant dans sa zone d’intervention et dans sa spécialité et chacun respectant les valeurs de l’autre ».
La jeunesse burkinabè fait face à de nombreux maux, dont le chômage et la misère. Selon les conférenciers, “c’est une jeunesse abandonnée à elle-même et qui semble avoir perdu tout repère. En plus du chômage, les jeunes burkinabè sont confrontés à l’épineuse équation du logement et elle s’inscrit dans les revendications des forces vives. En ce qui concerne les problèmes de logement, seule la pression pourra amener ce régime à abandonner les deals sur le foncier, et à se concentrer sur les besoins réels des populations en général, et des zones non-loties en particulier. Les communicateurs ont fait comprendre que si le gouvernement se soucie peu de l’emploi des jeunes, et préfère le luxe du tourisme gouvernemental, il appartient à la jeunesse de lui rappeler son devoir de manière vigoureuse. En ce sens, ils invitent tous les habitants des non-loties, afin qu’ils sachent que la marche-meeting du 29 septembre est aussi la leur et qu’ils devraient participer pour défendre leur cause. Cette marche a aussi pour but de soutenir les vaillants FDS qui combattent dans le dénuement total. Pour ce faire, elle initiera une cotisation spéciale et la somme collectée servira à soutenir l’armée.
Assata Sinaré (stagiaire)