Célébration du droit de l’enfant : Le Burkina Faso à travers son ministère de tutelle n’est pas en reste

La cérémonie de la commémoration conjointe de la 30ème Édition de la Journée de l’Enfant Africain(JEA) et du 30ème anniversaire de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant(CADBE) a eu lieu ce mardi 16 juin 2020 à Ouagadougou. Placée sous le thème : « assurer l’accès à une justice adaptée aux enfants dans un contexte et crise sécuritaire au Burkina Faso », cette cérémonie a été présidée par le ministre en charge de la famille et de l’action humanitaire et le parrainage du ministre de la justice, Garde des Sceaux.

A l’instar des pays africains, le Burkina Faso célèbre le 16 juin  de chaque année la  JEA et la CADBE. Le thème: « Assurer l’accès à un système judiciaire mieux adapté aux enfants en Afrique», pose le postulat selon lequel, sans une garantie de l’accès à la justice, tout engagement pris en matière de protection des droits de l’enfant, restera au stade d’une simple promesse qui ne sert pas l’intérêt des enfants.

 Pour la ministre en charge de la famille et de l’action humanitaire, Laurence Marchal, cette commémoration est une invite à une réflexion et à un engagement sans faille de tous afin de s’attaquer aux nombreux  défis auxquels sont confrontés les enfants à travers le continent.

Concernant l’accès à la justice pour mineur, la représentante de l’UNICEF, Anne Vincent a fait savoir que le Burkina Faso a déjà fait de grands progrès par rapport à cette justice. Elle explique que les conditions de traitement des enfants dans les prisons diffèrent des adultes, notamment avec  les centres alternatifs. « La prison n’est jamais l’endroit idéal pour un enfant même s’il est en conflit avec la loi », soutient-elle.

 Pour se faire, la représentante du parlement des enfants, Ouédraogo Celia a soumis quelques doléances aux autorités : la mise en place d’une justice sensible aux droits de l’enfant dans un contexte de conflit interne, la promotion des mesures alternatives, etc.

En réponse, la ministre a promis travailler avec ses collègues de la justice et tous les acteurs judiciaires pour améliorer la justice pour mineurs afin de permettre aux enfants de pouvoir se réinsérer socialement et économiquement. Quant au représentant du ministre de la justice, il a réaffirmé son engagement et celui de son département à travailler à l’amélioration continu du système judiciaire au profit des enfants.

Pour clore la cérémonie, un bon de construction et d’équipement d’un espace socio-éducatif pour jeunes enfants à la MACO a été remis au ministère en charge de la famille.

Assata SINARE

 

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