Le port obligatoire du masque est entré en vigueur le 27 avril dernier au Burkina Faso . Le magazine Cité Élégance a fait un tour à Pô ce mardi 05 mai, une ville située à 147 km de Ouagadougou, pour jeter un regard sur l’effectivité du port masque faisant partie de l’une des mesure barrière à la propagation du coronavirus.
Bon nombre de citoyens semblent prêter à la mesure mais d’autres se donnent diverses raisons pour ne pas la respecter. Nous sommes à Pô et le constat est peu appréciable. Le marché central accueille quotidiennement près de deux milliers de personnes dont certains se saluent, s’embrassent, causent échangent la monnaie et pleins d’autres matériels. Le port du masque de protection est rejeté pour diverses raisons telles que la difficulté de respirer, le manque de moyens, un pessimisme quant à l’existence de la maladie, … « Les masques sont passés de 200f à 500fcfa…même quand je porte le masque, je ne peux pas respirer » dit Zalissa KOUDADIBE, une commerçante à Pô.
Quelques-uns par contre comme Mamadou GOUDIA, étudiant résident à Pô s’inclinent face aux mesures barrières : « Porter le masque est un geste simple et un des gestes barrières pour se mettre à l’abri du covid-19, donc je ne trouve pas de problème à cela » dit-il.
La fin du covid19 au Burkina Faso passe aussi par le respect des mesures barrières indiquées par les spécialistes du domaine de la santé. C’est pourquoi, tout le monde doit être engagé dans cette lutte en commençant d’abord par le strict respect des mesures barrières.
Charlemagne BILGO (Stagiaire)
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