Burkina Faso : le CFOP livre son analyse à l’étape actuelle de la lutte contre  le COVID-19 

L’opposition politique a animé son point de presse hebdomadaire ce mardi 28 avril 2020 à Ouagadougou. Plusieurs sujets ont été abordés parmi lesquels figurent la concertation entre le gouvernement et l’opposition politique burkinabè et au le covid19. Animée par le président de la NAFA Mamoudou Hama Dicko et le président du RDEBF Adama Séré, cette conférence a pour but de faire le bilan sur les décisions prises pour la riposte du coronavirus.

La situation sanitaire du Burkina Faso a réuni le parti au pouvoir et celui de l’opposition le vendredi 17 et le jeudi 23 avril 2020, afin de trouver des solutions idoines pour lutter  contre le covid19 qui a déjà fait plusieurs victimes depuis son apparition le 9 mars dernier dans le pays des hommes intègres. A cette rencontre avec le gouvernement, l’opposition politique s’est préoccupée sur :

-les mesures de préparation à la crise ;

-les mesures sanitaires ;

-le mécanisme global de riposte ;

-la gouvernance politique de riposte ;

-le mécanisme de coordination ;

– les mesures économiques et sociales ;

– le débat sur le budget de la riposte et la communication institutionnelle.

Pour l’opposition politique, l’expérience de la prévention de l’épidémie d’Ebola devrait être un exemple pour prévenir le covid19. Selon elle, le système actuel est vertical et la question du coronavirus devrait être traitée comme une question spéciale. Cependant, elle a fait plusieurs observations relatives à la faible capacité, à la centralisation et à la lenteur du dépistage et à la prise en charge des malades. L’opposition politique burkinabè a demandé  que les agents de santé soient mieux protégés et équipés afin qu’il y ait un renforcement du personnel.

« La concertation avec les populations doit être permanente pour éviter que les décisions ne soient inefficaces », a souligné le président de la NAFA, Mamoudou Hama Dicko. Il ajoute que les plans locaux de riposte doivent aussi être financés à travers une décentralisation du financement.

L’opposition politique dit avoir pris acte des mesures sociales prises par le Président du Faso. Par ailleurs,  elle note que certaines mesures notamment celles concernant les banques et les médias sont des vœux pieux.

Il faut noter que Mamadou  Dicko a souhaité la réouverture des marchés, des transports urbains, des activités académiques, des restaurants, des lieux de culte tout en respectant les mesures barrières.

Zonouhan LAYA/ Aminata SANFO (stagiaire)

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