Soucieux de la situation dans laquelle se trouve le Burkina Faso, l’Union pour la Renaissance Parti Sankariste (UNIR/PS) a organisé une conférence de presse ce lundi 27 avril 2020 à Ouagadgougou. Cette conférence de presse s’est articulée principalement autour de la situation nationale caractérisée par l’insécurité persistante, la pandémie de la maladie à corona virus (covid-19) et la fronde sociale.
Les différents points abordés par l’UNIR/PS au cours de la dite conférence de presse traitent des conséquences néfastes sur le développement du Burkina Faso, notamment sur son économie. « Ces trois points impactent sérieusement la croissance économique qui a dégringolé de 6,3% à 2% en un laps de temps record. Cela est dû au Covid-19 qui survient dans un contexte mondial, dominé par la crise économique et qui entraine la psychose, la torpeur et le repli autocratique des Etats » affirme le président de l’UNIR/PS, Me Beniwende Stanislas SANKARA.
Concernant le terrorisme, Me SANKARA a fait savoir qu’il demeure une préoccupation permanente où il ne faut surtout pas baisser la garde car l’affaiblissement de l’Etat et la panique pourrait être un terreau plus que favorable pour les terroristes.
La pandémie de la maladie à corona virus est certes un drame mondial mais l’UNIR/PS soutient que le covid-19 au lieu d’être une catastrophe apocalyptique devrait être une opportunité voire une aubaine pour enfin permettre aux chefs d’Etats d’amorcer un développement endogène de transformation structurelles basées sur le changement de comportement et de mentalités. «Ce comportement est possible si nous acceptons courageusement rompre avec la gouvernance approximative pour mettre le peuple-lui-même au centre de ses préoccupations », conseille Me SANKARA.
Tout en saluant les efforts fournis par le gouvernement dans la lutte contre cette pandémie, Me SANKARA a fait savoir que d’autres préoccupations sont toujours en attente. Il s’agit entre autres de l’ouverture des marchés et commerces, la reprise des classes, la prise en charge des malades et du personnel soignant. Par ailleurs, il insiste que l’ouverture de ces différentes activité ne doit pas jouer sur la propagation du covid-19.
Afin de venir à bout de ces phénomènes, quelques solutions ont été proposées : la solidarité, l’union, le changement de comportement et de mentalité, le civisme, l’organisation du peuple et le respect de l’autorité.
Du reste l’UNIR/PS nourrit l’espoir que très rapidement le Covid-19 sera dans les oubliettes et que le Burkina Faso retrouvera le chemin de la sérénité, la paix, la santé et le bonheur. Elle invite une fois de plus chaque burkinabè à respecter les gestes barrières.
Assata SINARE