La population riveraine de la ville de Ouagadougou, connait depuis plusieurs semaines une pénurie d’eau. En effet, depuis le début de la canicule, la problématique liée à l’eau s’impose à la population des quartiers périphériques de la commune de Ouagadougou. Et ceux, presque toutes les années. Le magazine Cité Elégance a bien voulu jeter un regard critique sur la question de l’eau potable dans les quartiers périphériques de la capitale burkinabè pour interpeler les autorités sur les difficultés liées à l’eau potable.
Les ménages des populations riveraines de la ville de Ouagadougou vivent un calvaire depuis le début de la canicule au Burkina Faso. Le manque d’eau est l’une des difficultés majeures auxquelles sont confrontées les populations qui vivent dans la périphérie de la ville. La question principale qui interpelle plus d’un, c’est celle de savoir comment venir en aide aux populations qui ont un grand besoin en eau potable.
Pour la ménagère, Mme Traoré, le manque d’eau est une situation criarde qu’il convient de prendre au sérieux durant la période de la chaleur. Elle insiste que pour avoir une barrique d’eau, il faut au moins une demi-journée, sans compter les nombreuses coupures d’eau dans les bornes fontaines et les longues files d’attentes dans les bornes de forages. « Les ménagères que nous sommes, avons des difficultés pour avoir de l’eau potable. Ce n’est pas chose aisée de prendre une demi-journée pour chercher de l’eau potable alors que nous avons des activités génératrices de revenue qui nous permet de s’occuper de nos familles. Nous demandons au gouvernement burkinabè de prendre des mesures idoines pour nous épargner à l’avenir de cette problématique liée à l’eau qui devient de plus en plus une difficulté saisonnière », a laissé entendre Mme Traoré.
Pour espérer venir à bout de cette problématique saisonnière, le gouvernement burkinabè doit trouver une réponse efficace face à la pénurie d’eau dans les quartiers périphérique de la commune de Ouagadougou. Cette réponse passe nécessairement par le renforcement du débit d’eau, du redoublement d’effort dans la réalisation des forages et de la mise en place d’un important réseau de canalisation.
En attendant des dispositions claires pour venir en aide aux populations en difficultés dans un contexte sanitaire particulière, Mme Traore continue de faire la même routine et 12 heures de temps pour avoir ne serait qu’une barrique d’eau potable pour subvenir aux besoins de sa petite famille.
Ismaël KIEKIETA