L’augmentation des cas du COVID-19 au Burkina Faso a entrainé la fermeture des établissements scolaires, primaires, secondaires et universitaires afin de limiter la propagation du virus. En effet, depuis le 16 mars dernier, la fermeture des établissements est une réalité au Burkina, une situation qui sera maintenue jusqu’au 14 avril prochain et qui pourrait être prolongée au cas échéant. Face à cette situation, il convient de trouver des solutions pour continuer à assurer les cours des élèves et espérer rattraper le retard. Le conseiller d’intendance scolaire et universitaire, M. Kolongo Djibrilou a bien voulu donner son point de vue au Magazine Cité Elégance.
La fermeture des établissements n’est pas sans conséquence sur l’évolution normale de l’éducation. Les plus exposés sont les élèves des classes d’examens. La situation est dramatique à telle enseigne que les parents d’élèves craignent une année blanche ou invalide. Cependant, il convient de trouver des solutions idoines pour palier le retard que les élèves accusent et continuer assurer en permanence les cours. Si pour certains, il faut se pencher désormais vers les cours en lignes, d’autres trouvent que la qualité de l’internet au Burkina Faso, sera un frein à cette alternative.
Pour le conseiller d’intendance scolaire et universitaire, M. Kolongo Djibrilou, la télé-école peut se présenter comme une solution alternative pour assurer l’éducation des élèves pendant la pandémie. L’une de ses avantages c’est qu’elle ne nécessite pas forcement une connexion internet et peut être suivi dans les familles avec la supervision des parents. Le conseiller ajoute que l’Etat doit faire un effort pour changer le programme des chaines de télévision et demander l’accompagnement des chaines privées pour que les élèves qui sont en classe d’examen puissent avoir des cours et à des heures assez raisonnables avec des enseignants expérimentés afin que l’élève se sente devant son enseignant. « A la maison également, les parents doivent veiller à ne pas laisser les enfants face à la télé ou avec les filles de ménages. Ils doivent planifier le temps ou aménager l’emploi du temps des enfants », dixit le conseiller.
Il est claire que la fermeture des établissements est plus qu’une nécessité pour les burkinabè quand on sait le nombre d’élèves et d’étudiants qui se regroupent dans les classes et les amphis théâtres. La recherche de la santé n’a pas de prix et la population est priée de respecter les consignes et les mesures prises par les autorités du Burkina Faso pour qu’on puisse mettre définitivement fin à la pandémie du coronavirus.
Ismaël KIEKIETA Asseta Sinaré et Aminata Sanfo (Stagiaire)