Le ministère de l’eau et de l’assainissement a organisé la première session de l’année 2020 du Comité de Revue du Programme National pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PN-GIRE) ce mardi 4 février 2020 à Ouagadougou. Cette session a pour objectif d’examiner et d’adopter les programmes d’activités annuels, les budgets et plans de passation des marchés afin de proposer des recommandations pour une meilleurs mise en œuvre du Programme.
La réglementation générale relative à la mise en œuvre des projets et programmes exécutés au Burkina Faso, enjoigne chaque ministère d’organiser des comités de revues de chaque programme budgétaire deux fois dans l’année.
Selon le Secrétaire Général (SG) du ministère de l’eau et de l’assainissement, Alassoum SORI, cette présente session consiste à examiner l’exécution du Plan de Travail et Budget (PTB) 2019 et la planification du PTB 2020 du (PN-GIRE) qui sera adopté au cours de cette session.
Au cours de la 1ère phase du PN-GIRE 2016-2020, malgré le contexte nationale assez difficile, les structures de mise en œuvre du PN-GIRE ont pu atteindre plusieurs résultats. En effet, l’examen du programme du travail du budget 2019 du programme GIRE, révèle globalement que pour l’année 2019, le taux factuel d’exécution est de 77,47% soit un taux d’exécution pondéré de 75,27% pour le PTB 2019 contre 79,21% à la même période en 2018.
Pour le SG, ces taux sont satisfaisants vue le contexte sécuritaire actuel. Selon lui, ces résultats ont engrangé des acquis. Il s’agit entre autres de l’opérationnalisation de tous les services de police de l’eau dans les 13 régions, la mise en place de 7 Comités Locaux de l’Eau (CLE) portant à 49 le nombre de CLE existants, la délimitation des bandes de servitude de 11 barrages et du lac Higa, soit 156,6 km dont 117 km dans l’Espace de Compétence du Nakambé, 2 km dans l’EC des Cascades, et 37,4 dans l’EC du Liptako.Pour cette année 2020, le comité prévoit la poursuite des actions parce que dans le programme GIRE, 10 actions principales ont été identifiées et dont leur mise en œuvre s’étend jusqu’en 2030. « Nous avons des défis énormes à relever pour la phase suivante du Programme », soutient le secrétaire permanent du GIRE (SP/GIRE), Moustapha Congo.
Pour ce faire, le comité compte maintenir le rythme des activités en faisant en sorte que :
-les gens comprennent l’importance de la GIRE et de la protection des ressources en eau ;
-en continuant les actions de communication et de sensibilisation, etc.
-l’application et le respect de l’ensemble des textes en lien avec la protection des ressources en eau doivent être effectifs.
Assata SINARE