Après l’ouverture de la 2ème édition du SICOT, le président du Faso, Roch Mark Christian Kabore a procédé à l’inauguration de l’usine d’égrenage de coton bio de la Société d’Egrenage du Coton Bio (SECO-BIO) le jeudi 30 janvier 2020 dans la cité du cavalier rouge. Bâti sur une superficie de 5 000 m2, ce joyau a une capacité d’égrenage de 17 500 tonnes de coton par campagne soit 125 tonnes par jour.
C’est en présence d’une foule en joie et des différents partenaires techniques et financiers que le président du Faso a procédé à l’inauguration de la Société d’Egrenage de Coton bio.
Avec un investissement direct d’environ 4 milliards de FCFA des parties prenantes au projet, l’usine SECO-BIO, dotée d’une ligne d’égrenage de dernière génération, a une capacité d’égrenage de 125 tonnes de coton graine par jour, soit 17 500 tonnes de coton graine par campagne.
Pour le président du Faso, c’est avec beaucoup de fierté qu’il inaugure cette usine dont il a procédé à la pose de sa première pierre le 15 février 2018. Il n’a pas manqué de saluer tous leurs partenaires techniques et financier ainsi que la population et les chefs coutumiers pour l’attribution du terrain pour la construction de l’usine.
Le représentant des actionnaires de SECOBIO-SA a rassuré qu’au stade de la saturation de sa capacité installée, l’usine emploiera 40 travailleurs permanents, 100 travailleurs saisonniers, près de 200 travailleurs journaliers et plus de 500 emplois indirects (restaurateurs, commerçants, transporteurs, etc.).
« La fibre de coton produite par l’unité SECOBIO dans les conditions rigoureuses et conformément aux normes internationales de certification permettra au coton biologique du Burkina Faso d’être plus complétif sur le marché international du coton durable », affirme, Harouna Kabore.
Ainsi, il reste convaincu que cette usine, sera, à partir de cet instant, le fer de lance de la lutte contre le chômage des femmes et des jeunes fortement engagés dans cette culture de niche. Pour se faire, il exhorte la population de Koudougou à prendre soin de ce joyau, afin de constituer un exemple pour les autres régions du Burkina Faso.
La réalisation de cette usine est le premier pas d’un ambitieux programme de construction et d’exploitation d’unité industrielles dans chacune des régions du Burkina Faso, afin d’exploiter les potentialités de chacune d’elles. C’est ainsi que dans un proche avenir, ce sera le tour : de la région du Nord, pour la transformation de la tomate ; des hauts bassins, des cascades et du sud-ouest pour la transformation des noix de cajou et de l’est et du centre pour la valorisation des produits animaux.
Assata SINARE