La 7ème réunion ministérielle de coordination du Groupe des pays co-auteurs de l’initiative sectorielle en faveur du coton a clos le mercredi 29 janvier 2019 à Koudougou. Dans le cadre du format d’organisation interne pour la coordination du C-4, la ministre du commerce du Tchad a assuré la passation de charge au ministre du commerce, Harouna Kabore et lui a transmis le dossier et les attributs de cette coordination pour l’année 2020-2021.
C’est dans une ambiance particulière et en présence des différents participants que la 7ème réunion ministérielle de coordination du Groupe des pays co-auteurs d l’initiative sectorielle en faveur du coton a pris fin.Au cours de cette cérémonie, la ministre du commerce du Tchad, Mme Achta Djibrine, a révélé qu’il y a une inégalité, une injustice qui sont exercées sur les producteurs et productrices de coton africains à savoir la perception des subventions et bien d’autre avantages. Selon elle, cette situation rend chère le coton africain et les producteurs ont du mal à l’écouler et cela est démotivant.
Les trois jours de réflexion ont permis aux participants d’examiner des questions à la défense des intérêts concernant le coton. Il s’agit entre autres de la mise en œuvre du programme « Route du coton » et du projet relatif au transfert de technologie pour les coproduits du coton et le projet de décision sur le coton du C-4 à la 12ème conférence de l’OMC à Nour Soultan au Kazakhstan.
Pour ce faire, les différents ministres du C-4 attendent des résultats probants de la part de l’OMC. « Nous souhaitons qu’après 17 ans de négociation, nous puissions enfin voir des avancées sérieuses et significatives pour permettre que l’ensemble de nos préoccupations connaissent enfin des résultats plus satisfaisants que ce nous avons obtenu jusque-là », a fait savoir M. Harouna Kabore.
Pour Mme ACHTA Djibrine, ils attendent de l’OMC un arbitrage plus juste dans les relations internationales pour que les pays africains vivent de leur production en matière d’accès au marché. Elle ajoute que les pays africains ont l’obligation de mieux gérer leurs productions. « Au lieu de vendre le coton brut, ils gagneraient à industrialiser le coton en essayant de développer toute la chaine de valeur jusqu’au textile et aux produits du coton », conseille-t-elle.
Désormais, Harouna KABORE est à la commande de la coordination du C-4. Selon Achta Djibrine, c’est un plaisir à lui passer le flambeau et lui transmettre le dossier et les attributs de la coordination du C-4 pour l’année 2020-2021. Dans l’exercice de ce rôle et la réalisation des objectifs communs de promotion, de la production de la transformation du coton, ses pairs lui ont affirmé leur disponibilité à l’accompagner.
Assata SINARE