Ouagadougou : La mendicité, un danger permanent pour les usagers de la route

La mobilité urbaine à Ouagadougou connait depuis un certain temps un phénomène majeur qui constitue un danger permanent pour les usagers de la route. En effet, le phénomène de la mendicité qui prend de plus en plus  de l’ampleur dans la capitale politique du Burkina, pourrait être un danger de la route si rien n’est fait. Dans le but de toucher du doigt le phénomène et d’attirer l’attention des uns et des autres sur la question, le Magazine Cité Élégance a posé un regard critique sur la situation des mendiants vis-à-vis  des usagers de la route.

Les usagers de la route rencontrent d’énormes difficultés en matière de circulation routière. En effet, la route est devenue le lieu de référence et de providence de la mendicité. Elle constitue en soi un danger pour les usagers. La circulation dans la ville de  Ouagadougou requiert beaucoup plus de prudence et de vigilance pour éviter un drame. Insoucieux du danger qu’ils en courent, les personnes vulnérables prennent d’assauts les chaussées et les trottoirs pour demander une pièce de monnaies afin d’avoir de quoi se nourrir. Entre ignorance et incivisme, les personnes en situation difficile occupent illégalement les allés et s’accrochent le plus souvent aux portières des voitures et aux rétroviseurs des engins à deux roues pour demander.  Ignorants même le top départ des feux tricolores. Toute chose qui n’exclut pas les risques d’accidents graves et des pertes en vie humaine qui se résument entre dérapages et inattentions des usagers de la route.

La situation de la mendicité est un phénomène que  nous devons regarder avec beaucoup d’humanisme et d’intérêt. Il faut certes interpeller les autorités concernées afin qu’elles prennent des mesures idoines pour résoudre le problème, mais les inviter également à redoubler davantage dans la mise en œuvre des plans et des stratégies pour aider les personnes en situation difficile à quitter les chaussées et même les rues.

Aux personnes vulnérables, il faudrait qu’elles sachent que pour demander sa pitance, il faut d’abord vivre. La route tue, elle n’est pas le lieu approprié pour se faire entendre et aider. Le Burkina Faso gagnerait si les personnes en situation difficile aidaient les structures étatiques à les aider, en les approchant et en les exposants leurs problèmes. L’État existe avant tout pour venir en aide au peuple. D’aucuns diront que prévenir c’est guérir.

Ismaël KIEKIETA

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