Une association d’artistes-peintres et sculpteurs a organisé un atelier le vendredi 22 novembre 2019 à Ouagadougou. Le directeur des études de la consultation de l’Université Joseph Ki-Zerbo Dr Emmanuel Sawadogo présent à cette activité a admiré la création des œuvres d’art des artistes burkinabè. Une exposition qui a commencé le 11 novembre dernier et se poursuit jusqu’au 30 novembre prochain. Cinq artistes dont trois peintres, un sculpteur et un innovateur ont chacun expliqué le sens de sa création au Dr Sawadogo.

À l’occasion de l’exposition sur les œuvres d’art commencé depuis le 11 novembre dernier à l’Université Joseph Ki-Zerbo, les artistes ont tenu un atelier le vendredi 22 novembre pour expliquer chacun son savoir-faire aux autorités de ladite Université. Cette exposition qui se tient sur le thème « Se remettre en cause » a pour objectif de rapprocher l’œuvre d’art des étudiants. Selon le Dr Emmanuel Sawadogo, cette exposition n’est pas un évènement fortuit parce que l’université prend en compte la dimension artistique et culturelle. « Nous sommes une partie prenante de la société burkinabè, et c’est normal que les artistes viennent s’exprimer pour de l’expression artistique et culturelle », a-t-il souligné. Pour lui, c’est ce qui explique le fait que les autorités de l’Université ont accueilli favorablement cet atelier de création, qui a regroupé les artistes. Le Dr Sawadogo s’est réjoui de savoir que les artistes burkinabè ont du talent.

En plus des belles œuvres qui ont été exposées, une invention de Rabi Sanfo a été présentée au Dr Emmanuel Sawadogo. Il s’agit d’une machine qui servira à produire du carburant à base des bouteilles plastiques. Pour l’artiste peintre Boubakary Konsiembo, l’idée de vernissage au sein de l’université est venue de plusieurs artistes pour développer l’esprit de partage et faire connaitre l’art aux étudiants de l’université. « Nous voulons faire connaitre à tout le monde afin qu’il découvre ce que nous faisons sur le concept de l’art », a-t-il affirmé. Pour le peintre Kader Boly, on doit dépasser le stade de vouloir étudier pour être employé par le gouvernement ou par quelqu’un. Les étudiants ont découvert avec émerveillement les œuvres d’art du Burkina Faso. Ils ont eu des discussions à bâton rompu avec les artistes afin de mieux comprendre la création du monde artistique.

Zonouhan LAYA

   Send article as PDF